Trois nouveautés de la saison 2022

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

En ce premier jour de l'année, DirectVelo vous propose un petit tour d'horizon des nouveautés de la saison 2022.

STRUCTURES GONFLABLES INTERDITES SUR ROUTE

À partir du 1er janvier, les arches gonflables sont interdites sur route, après la ligne de départ où elles sont encore autorisées.

L'UCI a annoncé cette interdiction depuis 2017 (lire ici). La décision avait été prise après l'accident survenu au Tour de France 2016, à l'arrivée au Lac de Payolle, où l'arche gonflable du dernier kilomètre s'était effondrée sur Adam Yates.

LE TOUR DE FRANCE FEMMES

Plus qu'une nouveauté, un nouveau départ. Depuis le premier essai de 1955, le Tour de France féminin a connu plusieurs versions de 1984 à 1989, puis la Grande Boucle féminine de 1992 à 2008 et la Route de France féminine de 2006 à 2016.

Le Tour de France Femmes marque le retour d'ASO dans l'organisation d'une grande course par étapes féminine. Contrairement au Tour féminin de 1984-89, la course sera détachée du Tour masculin et s'élancera le dernier jour de celui-ci.

INJECTIONS DE GLUCOCORTICOÏDES INTERDITES EN COMPÉTITION

À partir du 1er janvier 2022, l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) interdit toutes les injections de glucocorticoïdes en compétition. Jusqu'à présent, elle autorisait les injections de ces anti-inflammatoires par voie intra-articulaires et périarticulaires et ce, sans Autorisation à Usage Thérapeutique (AUT).

En revanche, le règlement médical de l'UCI impose déjà une période sans compétition de huit jours après une injection locale de glucocorticostéroïdes. Avant la fédération internationale, le Mouvement Pour un Cyclisme Crédible (MPCC) imposait déjà une période de repos aux coureurs de ses équipes adhérentes après le même type d'injection, validée par le médecin responsable.

Toutefois, l'AMA autorise toujours les injections de glucocorticoïdes en dehors des périodes de compétition. Si le coureur est contrôlé positif à cette substance pendant la compétition suivante, il pourra présenter une AUT en lien avec cette injection et donc ne pas être sanctionné.

Le règlement anti-dopage de l'UCI définit la période de compétition comme "la période commençant à 23h59 la veille d’une compétition à laquelle le coureur doit participer et se terminant à la fin de cette compétition et du processus de prélèvement d’échantillons lié à cette compétition".

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