Steve Chainel a apprécié son séjour dans la capitale belge. Le coureur de 38 ans participait dimanche dernier au cyclo-cross des universités de Bruxelles. "J'ai pris beaucoup de plaisir. C'était un beau parcours, pas très large pour doubler mais c'est typique des cross belges, relate-t-il auprès de DirectVelo. C'est aussi glissant et technique, il y avait beaucoup d'endroits où l'on pouvait partir à la faute. Perso, je n'étais pas trop à l'aise techniquement".

La dernière manche du Trophée X2O était également le dernier cross de sa saison. "Elle est courte mais longue à la fois, parce qu'on essaie d'être à 100% dès le mois de septembre. Puis, il faut jongler avec la forme, les déplacements, des périodes de fatigue et de très bonne forme. Ce n'est pas exceptionnel au niveau des résultats", confie celui qui a conclu sa campagne hivernale par une 20e place, à Bruxelles. Un Top 20 qu'il aurait aimé acquérir sur une manche de Coupe du Monde. "Je n'ai roulé que trois manches et forcément, quand on voit les jeunes Espoirs qui poussent derrière, un Top 20 est très compliqué à aller chercher, souligne-t-il. Le niveau a vraiment augmenté".

PAS DE MONDIAL : « LES RÈGLES ÉTAIENT CLAIRES DÈS LE DÉBUT »

Steve Chainel juge sa saison "plutôt correcte mais pas exceptionnelle. J'étais très régulier, constate celui qui comptabilise treize places dans le Top 10. J'aurais aussi souhaité faire un podium en Coupe de France ou sur le Championnat de France. J'étais très bien à Liévin et derrière, j'ai voulu continuer jusqu'à Hoogerheide. Là, c'était plus de la survie. Je me donne un 14/20 d'encouragement". Pour la première fois depuis 2015, il n'a pas été sélectionné pour les Championnats du Monde. Une décision qu'il comprend. "Il y a des minima qui étaient imposés. Les règles du jeu étaient claires dès le début. Il fallait faire au moins un Top 20 en Coupe du Monde, ce que je n'ai pas réussi à faire. La Fédération Française ne pouvait pas se permettre, contrairement à d'autres pays, d'emmener énormément de coureurs. Je ferai tout pour y aller l'an prochain".

Place désormais au repos pour l'ancien Champion de France de cyclo-cross. "Je vais profiter de mes enfants, puis les premières courses sur route devraient arriver en mai. Nous allons continuer à construire le Cross Team Legendre, à faire grandir l'équipe. On a un garçon comme Timon Rüegg, qui est très régulier en Elites. On a de jeunes Espoirs qui sont, selon moi, un petit cran en-dessous du niveau international mais ils ne sont pas loin. Avec Rodolphe Beyer, nous allons dans la même direction".