Lilian Calmejane : « Mes qualités n'ont pas disparu »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Lilian Calmejane est un peu comme chez lui sur la Drôme-Ardèche. Vainqueur le dimanche en 2018 puis le samedi l’année suivante, le coureur d’AG2R Citroën Team tenait à “arriver en grande forme” ce week-end. Avec un Top 10 en Ardèche (voir classement), il a su répondre présent sur le premier acte. “C’est très encourageant pour la suite. Je suis satisfait de mes sensations. Je ne suis pas encore à mon top mais je suis très bien, assurait-il à DirectVelo à l’issue de la Faun-Ardèche Classic (1.Pro). J’avais bien démarré la saison, un peu timidement cependant. Comme beaucoup, j’ai eu la Covid-19, ça ne m’a pas vraiment contrarié mais ça m’a ralenti dans ma préparation”.

Avec la 6e place de Clément Champoussin, la journée a été plutôt bonne pour l’équipe savoyarde engagée sur le circuit autour de Guilherand-Granges. “On venait avec beaucoup d’ambition, notamment celle d’ouvrir le compteur de victoires. Le contrat n’est pas rempli, mais avec une partie du gratin mondial au départ c’est compliqué. Clément (Champoussin) fait une belle montée finale et derrière on est encore deux de l’équipe (Aurélien Paret-Peintre était également présent, NDLR)”.

GAGNER SUR LES TROIS GRANDS TOURS

Ce premier Top 10 de la saison lui permet de voir la suite avec optimisme. “J’avais l’habitude d'enchaîner les saisons et de faire une vingtaine de Top 10 dans l’année jusqu’au Covid-19. Depuis deux ans, on me voit moins dans le haut du classement, mais mes qualités n’ont pas disparu”. Selon lui, le niveau global a beaucoup augmenté. “J’ai aussi un rôle où je suis beaucoup plus en retrait et c’est toujours bon de faire un beau résultat”, apprécie le coureur blessé plusieurs mois, pendant le printemps, l’an passé.

Cette saison, le Tarnais de 29 ans s’est fixé un objectif majeur : gagner une étape du Tour d’Italie. Un succès sur le prochain Giro lui permettrait de figurer parmi la liste des coureurs vainqueurs sur les trois Grands Tours. “C’est mon rêve. Dans le vélo, pour s’entrainer dur, il faut avoir des rêves en tête. C’est ce qui me fait me lever tous les matins pour faire mon métier le mieux possible. Ça ne veut pas dire que les autres courses n’ont pas d'importance, mais c’est mon but cette année. Je ne m'affole donc pas”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Lilian CALMEJANE