Ben O’Connor, une première pour sa deuxième de l’année

Crédit photo Antoine POUILLARD / DirectVelo

Crédit photo Antoine POUILLARD / DirectVelo

Au terme de la Classic Grand Besançon Doubs (1.1), vendredi après-midi, Ben O’Connor avait été très clair au moment de revenir sur ce qu’il considérait comme une contre-performance (6e). “J’ai simplement explosé. Nous avons bien couru, mais je n’avais pas les jambes” (lire ici). L’Australien avait assumé toute sa part de responsabilité dans l’échec de la formation AG2R Citroën. À charge de revanche. Ce samedi, le grimpeur a assumé, encore, mais cette fois-ci sur le vélo, en allant décrocher la victoire lors du Tour du Jura. Et comme un symbole, c’est devant le lauréat de la veille, Jesus Herrada (Cofidis), qu’il l'a emporté (voir classement). “Hier (vendredi), j’étais très confiant. J’avais dit à l’équipe que je me sentais très bien et que je voulais jouer la gagne. J’étais dans la roue de Jesus (Herrada), déjà, dans le final, mais je n’avais pas les jambes pour suivre. Alors cette fois-ci, j’ai voulu prendre les choses en main moi-même”.

DES COURSES OÙ L’ON PREND UN PLAISIR DIFFÉRENT

Cette fois-ci, tout a parfaitement fonctionné pour le 4e du dernier Tour de France. “Dans les deux dernières bosses, j’ai senti que j’étais fort et on a fini par sortir à deux avec Jesus Herrada. C’était vraiment difficile aujourd’hui (samedi). Il fallait faire attention à tout : chaque virage, chaque descente, chaque changement de direction. Il fallait être très concentré”. Sur ce type d’épreuve, Ben O’Connor admet prendre un plaisir différent de celui des courses les plus tendues et les plus importantes du calendrier international. “Le Dauphiné, le Tour… C’est particulier”, concède-t-il auprès de DirectVelo en évoquant ses deux principaux rendez-vous de la saison. “C’est très différent des autres courses. Il y a énormément de pression, avec tout ce qu’il se passe autour de la compétition en elle-même. Ici, au Tour du Jura ou sur toutes les courses de ce type, on prend simplement du plaisir à courir”. Après son succès d’étape au Tour de Catalogne (2.UWT) et la victoire de Marc Sarreau à Cholet, voilà qu’AG2R Citroën accroche une troisième ligne à son palmarès en 2022. “Forcément, ça fait du bien. On aurait pu gagner plus de fois, notamment avec Benoît (Cosnefroy) qui est passé tout près trois fois de suite récemment”. Pour Ben O’Connor, ce succès n’est pas comme les autres : “je n’ai jamais été habitué à briller sur les courses d’un jour. En fait, c’est même la première fois que je gagne sur une course d’un jour !”.

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