Steven Henry a dû renoncer à son plan

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Sur sa feuille des sélectionnés pour la première manche de la Coupe des Nations de Glasgow, Steven Henry a dû rayer beaucoup de noms. La faute aux blessures et aux maladies qui l'obligent à se passer de plusieurs titulaires. "Par exemple, Quentin Lafargue a connu des problèmes de santé. Il est en phase de reprise et sera avec nous pour un stage hypoxie au mois de mai".

« DES TESTS CONCLUANTS »

La première conséquence est que l'entraîneur national doit renoncer à son projet initial. "Nous étions dans l'optique d'aligner deux équipes de poursuite mais l'idée a du plomb dans l'aile", regrette-t-il auprès de DirectVelo. Si l'infirmerie réduit sa marge de manœuvre, le réservoir des poursuiteurs s'est rempli de nouvelles recrues ou de retour d'anciens. Ainsi, Adrien Garel a multiplié les stages depuis le début de saison. Florentin Lecamus-Lambert était invité du dernier rassemblement. "Florentin est de retour après un test de profilage qui s'est révélé très bon". Autre coureur détecté par ses tests, Clément Cordenos. "Il était passé dans le collectif sprint quand il était dans les rangs Juniors. Il y a eu les deux années de covid. Frédéric Limousin, son entraîneur, m'en a parlé et ses tests de profilage ont été très concluants. Il est très jeune, il ira avec la relève mais il aurait pu venir avec nous plus tôt si nous avions connu deux années normales".

La premier rendez-vous de la Coupe des Nations risque d'être le dernier de l'année pour l'endurance. "Il n'y aura pas d'équipe de France à Milton (12-15 mai) et pour la manche de Cali, il y a peu de chances. Ses dates (7-10 juillet) ne nous arrangent pas car elles tombent en même temps que le Tour de France et le Championnat d'Europe Espoirs. Il faudra voir où nous en serons avec les classements UCI", détaille l'entraîneur national.

« ON Y VA POUR BIEN FAIRE »

Le projet d'engager deux équipes de poursuite en Ecosse allait avec l'idée "de mettre le paquet sur Glasgow". Si leur nombre sera réduit du 21 au 24 avril, les coureurs de l'endurance "restent des compétiteurs. Il n'y a pas beaucoup de compétitions dans la saison. C'est une continuité du travail mis en place, des choix stratégiques. C'est un peu un entraînement grandeur nature avec des athlètes en forme". D'ailleurs, en fin de semaine dernière, Clara Copponi a gagné l'Omnium à Gand et l'Américaine avec Marion Borras.

D'autres endurants ont préparé la Coupe des Nations sur le goudron et même sur le pavé, comme Victoire Berteau (lire ici), car en cette année post-olympique la priorité est donnée à la route. "Aucun athlète n'a raté son stage d'équipe cet hiver à cause de la piste. C'était important pour ceux qui découvraient une nouvelle équipe", insiste Steven Henry. Mais cette année entre deux olympiades, sans règles de qualification encore connues pour les Jeux de 2024, ne compte pas pour du beurre. Les pistards tricolores ne voudront pas passer pour des demi-sel au Championnat du Monde organisé à Saint-Quentin-en-Yvelines (12-16 octobre). "C'est l'objectif numéro un de la saison. Le Championnat d'Europe (11-16 août à Munich) marquera le début de la préparation. Il y aura eu un stage en altitude en juillet et des coureurs sortiront des courses sur route". Et même si Glasgow ne figure pas en haut de la liste des objectifs prioritaires, Steven Henry l'assure, "on y va pour bien faire".

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