Cédric Pries : « Je peux tout sacrifier pour le vélo »

Crédit photo Christian COSSERAT / DirectVelo

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Depuis un mois et demi, Cédric Pries se consacre à 100 % au cyclisme. “J’ai eu mes derniers examens à l’université début mars. Je ne pouvais pas m’entraîner à fond avant et récupérer de façon optimale. Maintenant, je peux tout sacrifier pour le vélo et me focaliser sur ça“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Leopard Pro Cycling.

Il est dans sa dernière année chez les Espoirs. “C’est une saison importante. Je veux avoir un contrat à la fin de l’année pour que ça devienne mon métier. Je ne me stresse pas pour autant. Je veux montrer ce que je suis capable de faire“. Comme sur le Tour de Bretagne (2.2) cette semaine. “Le début était un peu difficile. Je n’avais pas les jambes, mais je suis motivé pour les jours qui viennent. Je suis ici pour améliorer la forme et j’ai plus un rôle de lieutenant. Mais si j’ai l’opportunité, je prendrai une échappée“.

« ON A UNE ÉQUIPE EXTRÊMEMENT FORTE »

Le coureur de 21 ans aura plus de responsabilités avec la sélection luxembourgeoise Espoirs. “J’aurai sûrement un rôle de capitaine au côté d’Arthur (Kluckers). On a une équipe extrêmement forte en prévision du Tour de l’Avenir. On peut faire quelque chose cette année“, glisse le citoyen de Remich, près de la Moselle. Fin mars, il avait participé à Gand-Wevelgem où il avait terminé 30e. “Le résultat n’a pas reflété ce qu’on a fait (Tom Paquet a fini 16, NDLR). Concernant les épreuves avec sa formation Leopard, il pointe notamment la Flèche du Sud (2.2) dans son pays le mois prochain. “C’est toujours un grand objectif, c’est important. Je pense aussi au Tour Alsace même si le terrain n’est pas pour moi. Mais je prends toutes les courses comme elles viennent“, dit le coureur sélectionné pour la prochaine Course de la Paix Espoirs.

Cédric Pries a commencé le vélo à l’âge de 13 ans. “Avant, je pratiquais le football et la gymnastique. Le cyclisme m’a plu. J’ai effectué mes premières sorties avec mes grands-parents. Mon beau-père roulait aussi de temps en temps“. Il se considère plutôt comme un puncheur. “J’aime bien par exemple la topographie du parcours du Tour de Bretagne. Si j’arrive dans un petit groupe, je me débrouille au sprint. En revanche, concernant les montées de plus de dix minutes, j’ai vraiment du mal“.

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