Axel Laurance : « Tout est réglé désormais »

Crédit photo Michaël GILSON / DirectVelo

Crédit photo Michaël GILSON / DirectVelo

Après avoir terminé 6e jeudi lors de la quatrième étape du Tour de Bretagne (2.2), Axel Laurance est rentré dans le Top 5 ce vendredi (voir classement). De retour en forme après une blessure en début de saison, le sociétaire de la formation B&B Hotels-KTM fait le point avec DirectVelo avant les deux dernières journées de course. 

DirectVelo : Comment as-tu manœuvré sur la fin de cette cinquième étape du Tour de Bretagne ?
Axel Laurance : Je sentais que j’étais capable de faire le sprint. Les gars avaient beaucoup donné avant (avec notamment plusieurs offensives d'Adrien Lagrée dans le final, NDLR). Je devais prendre mes responsabilités à l’arrivée. J’ai essayé de me placer au mieux. J'ai viré vers la quinzième position, ce qui est très loin pour espérer gagner. Je suis content de ma dernière ligne droite car j’ai remonté dix places. Ça me rassure.

« ON EST CONSCIENT DE PLEIN DE CHOSES »

La veille, tu avais déjà terminé 6e…
Cette fois-ci, le placement était bon. J’ai été vraiment bien emmené par Thibault (Ferasse). Mais je me suis fait prendre en étau par DSM et Groupama-FDJ. J’ai été enfermé, on m’a coupé la route. Je n’ai pas pu faire grand-chose. J’ai essayé d’esquiver pour ne pas tomber. C’est ma première année chez les pros. Il faut que j’arrive à me régler. Je n’ai pas l’habitude de prendre part à tous les sprints.

Ressens-tu, ainsi que tes coéquipiers, de la pression du fait de ne toujours pas avoir gagné sur ce Tour de Bretagne et après les propos de ton manager Jérôme Pineau en fin de semaine dernière dans Le Télégramme ?
On n’en fait pas tout un plat. Chacun doit se poser les bonnes questions. On ne pense pas à ça, on sait ce qu’on a à faire. On est conscient de plein de choses. Tout le monde nous attend. C’est une Classe 2 avec un gros niveau. Il y a des jeunes d’équipes Continentales qui passeront bientôt pro. En outre, c’est un peu plus compliqué car on n’est que quatre. Il faut bien gérer la course et ne pas griller des cartouches inutilement.

« IL ME MANQUE DE LA CONDITION »

Comment envisages-tu ce week-end avec ces deux dernières étapes ?
Dans un premier temps, on est surtout là pour remporter une étape. Ces deux prochains jours seront aussi décisifs pour le général. Samedi, le circuit final est très dur. Tout est jouable. La course peut se déclencher très tôt. On a Thibault Ferasse qui est encore bien placé au classement général (12e à 35“, NDLR). Pour ma part, je me débrouille plutôt bien sur des parcours corsés. Mais il me manque de la condition. Je n’ai couru que deux jours avant de venir après un mois et demi sans compétition.

Tu avais bien débuté avec deux 2e places au Tour du Rwanda en février, avant d'abandonner...
Je n’arrivais plus à pédaler à cause d’une douleur au genou. J’avais un syndrome rotulien. La rotule frottait un peu. J’avais mal sur le dessus de l’os. J’ai eu quinze jours d’arrêt total d’activité physique, c’est énorme. En temps normal, ça n’excède jamais une semaine. Il est donc normal que je ne sois pas en pleine possession de mes moyens dès la reprise. Heureusement, tout est réglé désormais.

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