Tour de la Mirabelle - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Matthew Bostock (WiV SunGod) a remporté au sprint, ce dimanche, la troisième et dernière étape du Tour de la Mirabelle (2.2), courue sur 165,8 kilomètres entre Baccarat et Damelevières (Meurthe-et-Moselle). Son coéquipier Robert Scott s'adjuge le classement général de cette 20e édition (voir classement). Il succède au Norvégien Idar Andersen au palmarès.

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo à l'issue de l'épreuve.

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Portrait de Thomas GACHIGNARD

7e du général

« L'étape était très rapide. Nous avons attendu la bosse du circuit pour essayer de faire la différence mais ça roulait tellement vite que c'était difficile de faire la différence, ça revenait dans la descente. Au premier tour, j'ai percé de la roue avant dans l'ascension. J'ai monté à fond la bosse, j'ai accusé le coup et j'y ai laissé un peu de jus. Dans le final, je suis sorti aux 500 mètres et ils sont revenus dans ma roue aux 150 mètres.

Je tire un bon bilan de mon Tour de la Mirabelle. Samedi j'ai réussi à tout passer alors que je ne suis pas spécialement grimpeur. Je finis avec un Top 10 au général. Mieux ça aurait été bien mais c'était compliqué de faire la différence sur un circuit comme ça. Toute l'équipe s'est donné à fond pour les autres. »

Portrait de Clément BRAZ AFONSO

25e du général et échappé dans le final

« Hier (samedi), à l'issue de l'étape j'étais encore revanchard, il fallait tenter quelque chose aujourd'hui. On savait que ça serait difficile de les détrôner, mais on avait dit dans le dernier tour qu'on prenait la barre. Les gars ont été super, c'est exactement ce qu'on a fait. Il y a eu des cassures, Thomas Acosta a été mon dernier lanceur après que tout le monde a roulé. J'ai pu gicler dans la bosse, j'ai un peu calé sur le haut, ça a permis à Behre de rentrer.

On a fait ce qu'on a pu dans la partie finale, mais encore une fois ce n'était pas assez dur pour deux mecs. Aujourd'hui de nouveau, c'est regrettable de ne pas sortir à plus. C'était peut-être trop dur dans la bosse pour d'autres, mais il fallait tirer. Autant hier ça aurait pu faire la différence, autant aujourd'hui je pense que ça ne changeait rien. Mais chapeau à mes coéquipiers.

Je tire un très bon bilan physiquement. Mais c'est regrettable de ne pas ramener une victoire et une meilleure place au général. Je savais que le prologue allait être déterminant si on ne faisait pas d'écarts en montagne. J'étais loin de me douter que ça allait faire des massifs comme ça tous les jours. Mais j'ai fait ce que j'ai pu le premier jour. Pour mon gabarit je n'ai pas fait un mauvais prologue mais ça m'handicape, et forcément je ne peux pas jouer la victoire. »

Portrait de Corentin ERMENAULT

Échappé

« Ce matin en arrivant, je n'avais pas très, très envie, un peu comme chaque dernière étape de course par étapes, lorsque je n'ai rien à jouer au général. Je ne suis jamais trop motivé. J'ai dit aux gars, soit je suis devant, soit je suis dans le camion (rires). Donc j'ai été devant ! Je me trompe rarement quand je veux aller devant, ça s'est bien passé. On a fait notre petite journée à trois. Je leur disais que ce n'était pas nous qui allions décider, c'était le peloton.

On a fait notre petit raid devant, j'y ai cru pendant un moment. Je les ai encouragés toute la journée. Si on basculait avec 20", ensuite c'était 10 bornes de faux-plat descendant... Ils pouvaient ne pas nous reprendre. J'y ai vraiment cru mais finalement on s'est fait reprendre dans la bosse.

Pour une reprise c'était très bon. Je ne savais même pas si j'allais finir l'étape un peu difficile d'hier. J'ai gagné le prologue, j'ai fait deux jours en jaune, j'ai fini l'étape de montagne... en plus de ça je fais la journée en échappée, c'est du bonus. J'ai bien bossé, on a bien fini le stage ! Direction Paris-Troyes. »

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