Maarten Verheyen : « Je sens que ça vient »

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

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Une période intense pour Maarten Verheyen. Trois courses pros en huit jours pour continuer son apprentissage. L'Antwerp Port Epic, le Circuit de Wallonie et le Grand Prix Marcel Kint, trois épreuves au style différent. S'il a eu du mal à s'adapter à la catégorie Continentale, le Champion de Belgique Espoirs commence à trouver son rythme. "C'est évidemment plus difficile que chez les moins de 23 ans, mais je trouve mes marques. En Classe 2, ça va très bien. En Classe 1, c'est parfois limite, mais je sens que ça vient. Avec un peu de réussite, les résultats vont venir", explique-t-il à DirectVelo.

Pour preuve, l'Anversois a terminé dans le peloton principal, jeudi dernier, au Circuit de Wallonie. "Après la zone des monts, j'étais encore dans le peloton. À 40 kilomètres de l'arrivée, les ténors ont attaqué. J'ai pu m'accrocher en tirant sur la corde. Un effort qui a pesé lourd dans la balance. Sur les circuits locaux, je pouvais seulement suivre le rythme du peloton. Je n'avais plus la force de sprinter. Dommage car je ne suis pas lent au sprint." Dimanche, au Grand Prix Marcel Kint, le sociétaire d'EvoPro Racing était moins à son affaire. Le sportif de 22 ans a manqué le bon coup lors de l'enchainement Vieux Kwaremont et Paterberg. Il s'est retrouvé dans un deuxième peloton qui a terminé plus de trois minutes après le premier réglé par Arnaud De Lie (Lotto-Soudal - voir classement). "J'ai été ralenti par une chute avant le Paterberg. Ça roulait vite et je n'ai jamais su rentrer".

Son début de saison a également été perturbé par des soucis extra-sportifs. "Evopro a eu des problèmes financiers. Le matériel a été livré tard. Cependant, tout est rentré dans l'ordre." C'est pourquoi sa victoire fin mars, certes sur une course régionale à Florennes, lui a fait plaisir. Désormais, ce sont des résultats UCI qui l'intéressent, même s'il a encore beaucoup à apprendre. "Quand ça visse dans le final, je dois penser à mieux m'alimenter. C'est difficile, mais à la fin, tu paies toujours le manque de carburant".

 

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