Il ne lui reste plus que trois week-ends de courses et Cyrille Patoux compte bien en profiter jusqu'au bout. Le coureur du VC Pays de Loudéac reste sur deux deuxièmes places : la première à la dernière étape des Trois Jours de Cherbourg, et la seconde, mardi, au Grand Prix de Fougères. "Je me sens bien pour la fin de saison", affirme-t-il à DirectVelo.

Le coureur de 33 ans a récolté deux bouquets depuis le début de saison. "J'aurais aimé gagner plus, comme tous les coureurs". Mais son début de saison a été un peu chamboulé. "Mes deux jumeaux sont nés mi-février et il a fallu attendre qu'ils fassent leur nuit", souligne-t-il. Alors quand ses nouveaux-nés ont su reconnaître le jour et la nuit, le Normand a retrouvé le chemin des podiums. Il gagne les Boucles Sérentaises au mois de mai. "J'ai deux victoires cette année (avec le Grand Prix du Ham, NDLR) et trois si on compte mon titre de Champion de France Masters", précise le 2e du Grand Prix de Guichen.

« J'AURAIS BIEN VOULU LES DEUX TITRES »

En effet, fin juillet, le vainqueur d'étape du Tour de Bretagne 2016 a participé au Championnat de France Masters dans la catégorie 30-34 ans, à Avessac (Loire-Atlantique). Il y remporte le titre contre-la-montre et termine 8e de la course en ligne. "J'y suis allé au dernier moment et, sur la forme, c'est passé. J'aurais bien voulu les deux titres mais il y avait trop de marquage dans la course en ligne. Je ne savais pas comment ça courait mais maintenant, je sais. J'ai fait beaucoup trop d'efforts au début et je l'ai payé", analyse-t-il. "C'est toujours un titre à prendre, c'est un titre de Champion de France quand même", rappelle le vice-Champion de France Amateurs 2012.

Après cette "saison positive et régulière", sa quatrième saison au VC Pays de Loudéac est aussi la dernière. "En 2019, je change d'équipe, je ne serai plus à Loudéac. J'ai encore envie de faire de belles courses, indique-t-il. Je veux transmettre mon expérience aux jeunes comme je l'ai fait à Loudéac, leur apprendre la façon de courir. Si les jeunes sont motivés et qu'ils m'écoutent, ils peuvent progresser plus vite mais je ne peux pas les pousser".