Valentin Paret-Peintre : « Être performant tout l’été »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Après une première partie de saison qu’il juge mitigée car "sans victoire ni coup d’éclat" malgré plusieurs Top 10, Valentin Paret-Peintre aborde les dix prochains jours avec une sérieuse envie d’inscrire une première victoire à un palmarès qui en comptait déjà deux l’année dernière à la même période.

Retardé dans sa préparation hivernale en raison d’une luxation à l’épaule, le sociétaire du VC Annemasse a choisi de faire contre mauvaise fortune bon cœur. "L’année dernière, j’ai fait deux gros mois en mai et juin, et j’ai moins marché ensuite. Là, j’ai repris un mois plus tard en raison de cette blessure début décembre. Du coup, je me suis mis moins de pression sur le début de saison pour essayer d’être performant tout l’été", explique-t-il à DirectVelo.

Et s’il n’a pas levé les bras cette année, l’élève de terminale aura largement contribué à la victoire de son camarade de la structure Van Rysel-AG2R La Mondiale et pour le coup en Equipe de France, Hugo Toumire, lors de la Course de la Paix en République Tchèque. "Cela fait de très bons souvenirs !, s'enthousiasme-t-il. Hugo a pris le maillot le premier jour et on a réussi à le garder jusqu’à la fin". Une fin heureuse qui tranche avec les désillutions de l’année dernière. "C’était une belle expérience, par rapport à l’an passé où on se faisait laminer sur les Coupes des Nations. La physionomie des courses est différente, plus tactique, maintenant que Remco Evenepoel n’est plus là. Même si on est moins forts, on peut compenser sur la stratégie".

 « QUATRE A CINQ HEURES AVEC DES COLS » 

Place maintenant à la suite, quasiment à domicile, avec le départ du Tour du Pays de Vaud toujours dans le cadre de la Coupe des Nations. "C’est une course qui m’a bien réussi l’année dernière. Si cela risque d’être compliqué pour le général avec les deux contre-la-montre individuels (la course débute ce jeudi par un prologue de 5,2km, NDLR), j’aimerai bien y gagner une étape". Et s’il estime a priori ne pas pouvoir inscrire son nom au palmarès de l’épreuve, Valentin Paret-Peintre n’hésitera pas à jouer les équipiers au sein de l’équipe de France. "Avec deux coureurs polyvalents comme Hugo Page ou Alex Baudin, on a les cartes pour jouer le général. Il faut rester dans la dynamique positive de la Course de la Paix !".

Une dynamique positive qu’il espère bien faire fructifier dans la foulée lors de la Classique des Alpes qui reste son objectif majeur de la saison. "J’y vais pour gagner. C'est tout !", prévient celui qui a terminé deuxième l’année dernière un autre Junior 1, Eliott Pierre (Ile-de-France). "Plusieurs personnes disent qu’il est moins bien cette année avec un début de saison moyen. Moi, je me méfie de lui. Il reste à mes yeux un grand favori", admet celui qui n’a rien laissé au hasard pour préparer ce rendez-vous à deux pas de chez lui. "Je me suis préparé en faisant beaucoup de dénivelé, des entrainements de quatre à cinq heures avec des cols". L’idéal pour que le coureur inscrive son prénom au palmarès -le nom y est déjà avec son frère Aurélien en 2013-, serait que le peloton arrive groupé au pied du Mont du Chat. "Là, les plus forts en montagne pourront s’exprimer", sourit-il. 

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