Sans le Tourmalet, « ce sera comme un contre-la-montre »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Après un premier contre-la-montre par équipes ce matin, c’est presque un deuxième chrono qui attend les coureurs, cet après-midi sur la Ronde de l’Isard. Alors que la neige tombe sur le Tourmalet, les organisateurs ont pris la décision de supprimer le col pyrénéen du parcours. Ainsi, l’étape ne sera longue que de 25 kilomètres, au lieu des 71 initialement prévus. Les coureurs n’auront que la montée vers Gavarnie-Gèdre pour s’expliquer. "Ce sera étrange. Ce sera comme un contre-la-montre. J’imagine que les grosses équipes comme Groupama-FDJ et Jumbo-Visma vont imprimer un tempo élevé du pied à la fin de la montée. Ce sera à fond. Mais je pense que ça peut me convenir avec une seule montée", note Oliver Rees, 5e du général à 1’17’’ de Johannes Staune-Mittet.

Les deux équipes épouvantails de l’épreuve Espoirs n’en dévoilent pas beaucoup sur leur tactique. Mais c’est loin d’être la soupe à la grimace. "Ce sera cool. C’est dommage qu’il n’y ait pas le Tourmalet, mais nous avons déjà un bel écart au général donc nous sommes confiants", explique Archie Ryan, 4e du Tour de l’Avenir et coéquipier du leader norvégien. Johannes Staune-Mittet aurait justement bien aimé se tester sur les pentes de l’ascension mythique. "C’est vraiment dommage qu'il n'y ait pas le Tourmalet. Ça aurait été vraiment intéressant. Il faut faire avec. Ce sera intense. Nous allons essayer de défendre le maillot jaune et de gagner".

Cette étape écourtée pourrait malgré tout sourire aux purs grimpeurs. Resté au chaud dans le peloton, Lenny Martinez attend 16H avec impatience. "C’est mieux qu’ils aient fait ça. S’ils ont annulé le Tourmalet, c’est qu’il y avait quand même une raison. Si on ne voit rien, la descente peut être dangereuse et peu de monde la connait. La dernière bosse monte bien. Ça me convient, je suis en bonne forme. Il y aussi Reuben pour le classement général". Ce schéma sera en tout cas nouveau pour une bonne partie du peloton. "Je n’ai jamais fait une étape si courte, ce sera dur", pense Lars Van Ryckeghem. "Les favoris seront là du début à la fin, on ira à notre rythme", ajoute Michiel Lambrecht. Et sur 25 kilomètres en montée, il faudra vite le trouver.

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Portrait de Michiel LAMBRECHT
Portrait de Lenny MARTINEZ
Portrait de Archie RYAN
Portrait de Johannes STAUNE-MITTET
Portrait de Lars VAN RYCKEGHEM