Loris Coss s’est lancé. Après six saisons au VC Vaulx-en-Velin, il a choisi de changer d’air. “J’étais le dernier coureur du projet qu’on avait initié en Junior 1 pour moi, en Cadet 2 pour les autres, rappelle-t-il au micro de DirectVelo. J’avais fait le tour de la question. J’ai eu envie de voir autre chose, de me mettre un petit coup de pied au cul pour repartir sur de nouvelles bases”. À l’inverse de Mattéo Vercher, Gwen Lechainche ou Logan Gros, il aura attendu la fin de ses années Espoirs pour quitter le club vaudais. “Je ne regrette pas de ne pas être parti plus tôt. Je suis fidèle, je n’avais pas envie de quitter Vaulx comme ça”. 

Il part sur une année 2022 "compliquée". Le coureur de 22 ans aurait aimé être dans le coup dès le début de saison pour mettre l’équipe rhodanienne dans une bonne dynamique. “C’était ce que j’étais censé faire et je n’ai malheureusement pas réussi”. Il n’est en revanche pas près d’oublier sa participation au Tour de l’Avenir, notamment grâce à la défense du maillot jaune de Jordan Labrosse. "Ça restera gravé toute ma vie. C’était dingue”. Même si, malade, il a dû quitter la course avant les Alpes, l’épreuve Espoirs lui a servi de rampe de lancement. Il a ainsi obtenu neuf places dans un Top 15 entre début septembre et mi-octobre. En toute fin de saison, il est même allé chercher deux 4e places au Challenge Boischaut-Marche, en Élite Nationale (voir sa fiche DirectVelo). “C’est forcément un peu moins dur qu’ailleurs de marcher là-bas mais c’était quand même bien relevé cette saison. Je voyais aux watts que ça roulait vite”.

MOINS DE CYCLO-CROSS « POUR LA BONNE CAUSE »

À Charvieu-Chavagneux IC, où il va “être dans un collectif qui veut gagner”, il va connaître de nouvelles situations en course. “Avec la présence de Clément (Carisey), je vais découvrir ce que c’est que d’être avec un gros leader que tout le monde attend”. Mais il espère bien tirer son épingle du jeu et courir en tant que leader à certains moments. “C’est l’objectif, tout en aidant les autres quand ce sera à mon tour de le faire. On en a parlé avec Antoine (Bravard, le directeur sportif, NDLR)”.

Loris Coss est désormais entraîné par Paul Sauvage. Ce qui change sa préparation hivernale. “Il m’a obligé à couper complètement un mois contrairement à ce que je voulais. J’ai suivi et ça a fait sauter des cyclo-cross”. Il n’a disputé que trois épreuves, en décembre, à Vaulx-en-Velin, le Championnat Auvergne-Rhône-Alpes et à Méons. “C’est pour la bonne cause. J’espère que ça me permettra d’être mieux l'été prochain mais je n’en doute pas”.