Marine Ferré doit prendre des repères au niveau UCI

Crédit photo Nicolas Vaucouleur

Crédit photo Nicolas Vaucouleur

Déjà sélectionnée en équipe de France en fin de saison dernière, au Watersley Ladies Challenge, Marine Ferré va retrouver les Bleues dès la première de l’année, sur Gand-Wevelgem, ce dimanche. "Je stresse un peu, mais je vais tâcher de donner le meilleur", sourit celle qui s’apprête à découvrir un nouveau format de course du côté de la Belgique. Le profil n’est d’ailleurs pas pour lui déplaire. "Je suis plus rouleuse, j’aime quand c'est bien plat, donc c'est nickel". Celle qui évolue sous les couleurs de Lyon Sprint Evolution est encore en découverte au haut niveau Juniors. "Je n'ai pas encore fait énormément de courses UCI. Mais le profil me convient bien".

Sa seule expérience sur ce profil de course du nord était justement au Watersley. "Sur la première étape, il y avait un peu des pavés, mais c'était assez court et pas forcément en montée. C'est un peu pareil quand même, je pense". Dans une sélection homogène, Marine Ferré n’a pas peur de prendre sa chance si besoin. "Je suis prête à prendre mes responsabilités, je suis en forme. Mais si on me demande de travailler je le ferai". La Marseillaise est confiante sur son état de forme, bien qu’elle n’ait disputé que les Boucles de Seine-et-Marne. "Je n'ai fait qu'une course, mais j'étais bien même si je ne suis pas encore au top de ma forme".

DE NICE À LYON

Finalement 13e de l’épreuve nationale, et 3e Junior, son manque de références cette saison lui laisse néanmoins quelques doutes. "Ça fait un peu peur de manquer de rythme, mais ce n'est pas grave. Je me dis que si je suis sélectionnée, c'est que je peux le faire", se rassure celle qui a commencé le vélo à 4 ans, dans le sillage de sa famille, notamment son frère, de sept ans son aîné. "Toute ma famille en faisait, mon frère beaucoup. Ça m’a donné envie. J’ai commencé au VTT jusqu'à 10 ans. Ensuite il a voulu partir sur la route, et j'ai suivi. Maintenant je suis la seule à en faire, et je n'ai pas envie d'arrêter", sourit celle qui se prend à rêver de découvrir les plus belles courses du calendrier professionnel plus tard.

Ce ne sera pas sous les couleurs du Sprinter Nice Métropole, qui a arrêté son équipe féminine, alors que la structure souhaitait s’engager en Continental (lire ici). Mais Marine Ferré avait de toute façon décidé de partir. "J'allais être stagiaire donc je n'aurais couru qu'en août. Mais moi je voulais faire les manches de Coupe de France entre autres, être dans une équipe. Du coup je suis partie à Lyon. Ils m'ont contactée, ils sont venus à la maison et j'ai accroché avec le programme, leurs objectifs etc". La 10e du Championnat de France pourra ainsi prétendre à davantage d’objectifs cette saison. "C’est un rêve de participer au Championnat du Monde, et avoir des sélections en équipe de France". Marine Ferré peut déjà marquer des points ce dimanche.

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