Christophe Laporte : « Je m’en doutais »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Le quintuplé ne se sera donc pas transformé en sextuplé. Après avoir fait main basse sur l’ensemble des cinq premières Flandriennes de la saison, la formation Jumbo-Visma s’est inclinée, ce dimanche, lors du Tour des Flandres. La WorldTeam néerlandaise n’est d’ailleurs pas non plus parvenue à mettre un homme sur le podium, après que Wout van Aert a été devancé par Mads Pedersen (Trek-Segafredo) lors du sprint pour la troisième place. Christophe Laporte, récent lauréat de Gand-Wevelgem et d’A travers la Flandre, termine pour sa part un peu plus loin, après s’être sacrifié pour Wout van Aert (voir classement). “Je pense que le plus fort a gagné aujourd’hui (dimanche)”, relatait le Varois, auprès de DirectVelo, en zone mixte. “Pour ma part, j’étais un peu juste dans le Koppenberg pour suivre les trois meilleurs, mais je m’en doutais un peu. J’ai fait au mieux pour aider Wout (van Aert)”, ajoute-t-il, quelques instants seulement après avoir coupé la ligne d’arrivée.

IL A RELAYÉ TOM PIDCOCK POUR TENTER DE REVENIR

Tombé en cours de course, Wout van Aert n’a que brièvement échangé avec Christophe Laporte à la suite de cet incident. “Une chute, ça n’aide pas, ça ne fait jamais du bien. Je lui ai demandé si ça allait, mais il ne dit jamais trop qu’il est en souffrance. De toute façon, il fallait rester concentré et donner notre maximum”. Une fois décroché par l’énième accélération de Tadej Pogacar, et alors que Mathieu Van der Poel et son leader Wout van Aert avaient également pris la poudre d’escampette, Christophe Laporte s’est retrouvé à l’échelon suivant, en compagnie de Tom Pidcock (INEOS-Grenadiers), qu’il n’a pas hésité à relayer. “Je me suis dit que s’ils se regardaient, on pouvait rentrer, mais je me doutais qu’on n’allait pas y arriver, rigole-t-il. Comme il avait été lâché en même temps que moi, je m’étais dit qu’il ne serait pas une menace si l’on rentrait. Le but était aussi de rester le plus près possible pour que Wout puisse dire aux autres qu’il avait un gars derrière, pour tourner un peu moins. Mais quand ça se fait à la pédale, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire”.  

 

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