Valentin Ferron : « Une course que j’aime beaucoup »

Crédit photo LNC / Bruno Bade

Crédit photo LNC / Bruno Bade

Cette fois-ci, il a eu le dernier mot. 2e l’an passé sur ce même circuit - il avait été battu par Anthony Delaplace -, Valentin Ferron a une nouvelle fois joué la gagne lors de Paris-Camembert et c’est encore face à un coureur de la formation Arkéa-Samsic qu’il a fallu lutter, jusqu’au bout. Mais contrairement à l’an passé, c’est le sociétaire du Team TotalEnergies qui a eu le dernier mot et connu le bonheur de lever les bras sur la ligne d’arrivée de Livarot après un sprint à deux face au néo-pro Ewen Costiou (voir classement). “Quand on est parti tous les deux dans le final, l’entente a tout de suite été bonne, on ne s’est pas regardés, chacun a pris ses relais. C’est un très bon coureur, très jeune, il va gagner des courses dans le futur. Il a fait du très bon boulot”, lance le vainqueur en saluant son dauphin.

“C’est une course que j’aime beaucoup et qui me convient très bien”, confirme-t-il lorsqu’on lui demande s’il s’agit d’une revanche après sa 2e place l’an dernier. 3e du Région Pays de la Loire Tour il y a quatre jours à peine, Valentin Ferron se savait en très bonne condition. “La forme est bonne depuis la Route Adélie. J’ai fait une belle performance au Pays de la Loire. C’est très bien, ça récompense un long travail. C’est une très belle victoire. Il y a eu de la course, il y avait de très bons coureurs comme (Valentin) Madouas. Comme on dit, il n’y a pas de petite victoire”.

UNE PREMIÈRE VICTOIRE EN EUROPE POUR L’ÉQUIPE

Malgré une bonne averse en début de course, Valentin Ferron assure ne pas avoir "souffert du froid", lui qui n’a pas hésité à multiplier les accélérations, notamment avec Valentin Madouas, l’un des coureurs les plus surveillés de la journée. “La première fois, on est peut-être parti un peu tôt. Mais quand on a été repris, je suis resté bien concentré et ça l’a fait pour prendre la bonne. Le fait d’en gagner une enlève de la pression, pour moi comme pour l’équipe”. Il faut dire que le Team TotalEnergies n’avait pas encore décroché la moindre victoire sur le sol européen depuis le début de la saison, après cinq succès sur le continent africain. “On était en manque de résultats. Tout le monde marchait bien mais il manquait toujours un petit quelque chose”.

Le coureur de 25 ans, ancien du Vendée U, va désormais enchaîner les Ardennaises, à commencer par l’Amstel Gold Race. “C’est une course que je ne connais pas. Ce sera une nouveauté pour moi, je ferai du mieux possible. Le point positif, c’est que j’y vais avec de bonnes jambes, il va falloir en profiter”.

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