Paris-Camembert : Les réactions

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

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Valentin Ferron (TotalEnergies) a remporté, ce mardi, la 84e édition de Paris-Camembert (1.1), septième manche de la Coupe de France FDJ, disputée sur 209,3 kilomètres entre Magnanville (Yvelines) et Livarot-Pays-d'Auge (Calvados). Il a devancé au sprint Ewen Costiou (Team Arkéa-Samsic). Fredrik Dversnes (Uno-X Pro Cycling Team) complète le podium (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Fredrik DVERSNES

3e à 15" - notre photo

« La course a été longue avec le vent de face au début. C’était assez ennuyeux avec l’échappée et facile jusqu’au premier passage sur la ligne d’arrivée (en sens inverse à 80 bornes du terme, NDLR). Puis, nous avions comme plan que mes coéquipiers aillent à l’avant à 60 km de l’arrivée. Nous avons réussi à le faire lorsque nous sommes arrivés sur les routes étroites. À partir de là, ça allait à fond. Tout le monde était impliqué. L’équipe a été forte et fantastique. Je suis content d’obtenir un bon résultat.

Je serai sur les Ardennaises où je n’ai pas d’aussi hautes espérances. Pour le moment, la forme est vraiment bonne. La campagne en France est concluante. Nous avons hâte de nous reposer à la maison, puis de revenir. Bien sûr, tout le monde veut courir le Tour de France, mais je ne suis pas stressé par ça. L’équipe qui s’y rendra sera forte, peu importe que j’y sois ou non ».

Portrait de Jean GOUBERT

Échappé

« C’est une course que j’affectionne, j’y suis échappé pour la deuxième année de suite. On avait pour objectif de mettre un gars à l’avant afin prendre un coup d’avance et disputer les points du prix du meilleur grimpeur. Je me suis retrouvé devant au bout de 5-10 kilomètres avec trois autres coureurs (Samuel Leroux, Gianni Marchand, et Unai Cuadrado, NDLR). On jouait un peu, on ne voulait pas trop s’user avec le vent de face. Après, ça s’est mis à visser derrière. C’est revenu très proche et on a accéléré. Une fois que le vent est redevenu de face, le peloton s’est calmé. On a repris du champ.

Puis, on est arrivé sur le circuit final avec très peu d’avance, j’aurais préféré en avoir davantage pour jouer un peu plus longtemps les premiers rôles. J’ai passé les deux premiers GPM en tête, mais ça n’a pas suffi. Je suis un peu déçu de ma journée, 220 kilomètres pour pas grand-chose… C’était horrible avec le vent et la pluie. En plus, je commence à être un peu malade depuis deux jours. Je voulais être devant pour ne pas subir la course. Je vais me rendre à la Classic Grand-Besançon et au Tour du Jura ce week-end ».

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