Lenny Martinez voulait arriver seul

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Lenny Martinez pensait bien décrocher sa première victoire professionnelle ce vendredi sur les hauteurs du Belvédère de Montfaucon. Mais l'aiglon de la montagne de la Groupama-FDJ est tombé sur Victor Lafay qui l'a privé du bouquet de la Classic Grand Besançon Doubs (voir classement). "On arrive au sprint, malheureusement, et je ne suis pas un super sprinteur, ça aurait été une première et une belle victoire", regrette-t-il auprès de DirectVelo.

Dans la seconde ascension de la côte de la Malate, le vainqueur du Tour du Val d'Aoste a multiplié les mines pour tenter de finir seul. "Je ne me suis pas posé de questions et j'ai attaqué. J'étais bien, j'ai attaqué, attaqué, mais ça ne l'a pas fait. C'est dur de lâcher un coureur, et après on ne roule plus, on se regarde", constate-t-il. Seul Victor Lafay a réussi à accrocher sa roue. "J'avais vraiment envie d'arriver tout seul et de faire la différence dans les parties raides mais ça ne l'a pas fait. Tant que je n'étais pas tout seul, je ne me suis pas vu gagner. (Victof) Lafay marche fort et il est un peu plus puissant que moi".

« DEMAIN, LA MONTÉE SERA PLUS LONGUE »

L'ancien coureur de la Conti Groupama-FDJ était en terrain connu dans la dernière difficulté du jour. "Je connaissais la montée par cœur, je la montais au moins trois fois par semaine, c'était sympa". Mais le 6e d'étape du Tour de Catalogne - au milieu des cadors des courses par étapes - aurait souhaité un effort prolongé. "J'aurais préféré une montée un peu plus longue mais ce n'était pas possible. Demain, la montée sera plus longue", prévient-il avant le Tour du Jura et l'ascension finale du Mont Poupet.

Sur les routes de la Classic Grand Besançon Doubs (1.1), les Groupama-FDJ étaient donc chez eux. Toute l'équipe était tendue vers la victoire. "Les coéquipiers nous ont placés toute la journée. Reuben (Thompson) nous a bien lancés, il a fait la première rampe. Puis j'y suis allé. Après, si j'étais un peu juste, j'aurais joué un peu derrière pour Thibaut". Mais Thibaut Pinot n'a pas été capable de suivre Guillaume Martin quand le coureur de Cofidis est ressorti seul du groupe de contre derrière les hommes de tête. Le public leur était aussi tout acquis. "Il y avait des « allez Thibaut ! » et des « allez FDJ ! » partout". Certains l'auraient-ils pris pour Thibaut Pinot ? "C'est possible !", sourit-il. Mais dans la Malate, Lenny Martinez a continué de se faire un nom et un prénom.

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