La souffrance supplémentaire de Vlad Van Mechelen

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

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Vlad Van Mechelen ne semble pas près d’oublier la dernière étape du Tour de Bretagne (2.2). L’Espoir 1 belge a tenu à faire la course dans le final, au prix d’un énorme effort et de grandes douleurs dans les cuisses et les jambes. “On avait prévu de tenter le coup à ce moment-là, dans cette côte. On voulait durcir la course. Je suis content de l’attaque que j’ai mise mais j’espérais être rejoint par d’autres coureurs. Le problème, c’est que je me suis d’abord retrouvé tout seul”, racontait le coureur de la Development Team DSM auprès de DirectVelo, au terme de l’étape.

“J’ai quand même insisté et j’ai pris les bonif’. Je savais que je finirais sûrement par être repris par deux-trois mecs et c’est ce qui s’est produit”. En réalité, c’est un homme seul qui est rentré sur l’ancien médaillé de bronze du Championnat du Monde Juniors 2022, en la personne de Warre Vangheluwe. “Il était plus fort que moi sur la fin, j’étais complètement cuit (sourire). Mais j’ai eu le temps de prendre l’autre bonif et j’ai ensuite pu m’accrocher dans le peloton, ce qui me permet de remonter au général grâce à ces six secondes. La mission est accomplie”, se réjouit celui qui a passé un mauvais quart d’heure lors des deux derniers tours du petit circuit de Châteaugiron. “C’était incroyablement dur ! J’ai tellement souffert dans le peloton… J’ai même cru que j’allais péter !”.

De peur de perdre le bénéfice de tous ses efforts, Vlad Van Mechelen s’est, de surcroît, offert une souffrance supplémentaire durant les dernières minutes de course. “J’avais entendu avant le départ que les temps pour le général seraient pris lors de l’avant-dernier passage sur la ligne mais j’ai quand même eu un léger doute pendant la course. Alors j’ai insisté, je me suis demandé quoi faire et dans le doute, je me suis accroché dans le dernier tour, mais j’avais super mal aux jambes”, insiste le Flamand, qui n’a aucun regret quant au scénario de cette ultime journée de course. “Même si nous avions été cinq ou six devant, plutôt que deux, il n’y avait pas la moindre possibilité que l’on aille au bout. Car les deux derniers tours étaient fous, je n’avais jamais vu un peloton rouler si fort ! C’était le moment le plus dur de la semaine”. La récompense est tout de même là avec une 7e place au général final.  

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