Michael Woods : « Une course spéciale pour moi »

Crédit photo Sarah Beziane - DirectVelo

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Avec le Col de Menté et la montée finale vers Nistos Cap Nestès, la troisième étape de la Route d’Occitanie était la journée idéale pour s’assurer la victoire finale. Et qui de mieux placé pour réaliser le coup double que le vainqueur sortant de l’épreuve ? Michael Woods a dompté les cimes ce samedi, sur l’épreuve de Classe 1. Certes, beaucoup moins sèchement qu’il ne l’avait fait l’an passé, aux Angles, mais le coureur d’Israel-Premier Tech n’a jamais lâché un mètre à ses adversaires dans cette dernière ascension. Et ce malgré le train infernal imposé par la Movistar dans Menté. "Movistar a monté le col de Menté à bloc, mais même trop vite car ils ont perdu tous leurs coureurs".

Une fois cette première difficulté franchie, Israel-Premier Tech a préféré calmer les esprits. "Mon équipe a ralenti dans la vallée après le col de Menté pour qu'on se regroupe après le train imposé par Movistar". Mais le pied de la montée vers Nistos Cap Nestès a mis chacun à sa place. "Tout le monde était très fatigué quand on a commencé la dernière montée. J'ai attaqué très tôt mais je savais qu'avec la vitesse de l'étape d'aujourd'hui, tout le monde était déjà très usé et qu'il n'y aurait que deux ou trois coureurs capables de me suivre".

Les quelques courageux dans la roue du Canadien s’appellent Ruben Guerreiro, Diego Andres Camargo, Jesus Herrada et Cristian Rodriguez. Le dernier cité est celui qui lui donne le plus de fil à retordre. Les deux hommes abordent les 300 derniers mètres ensemble mais Michael Woods s’impose finalement sans trembler (voir classement). "Cette victoire montre que je suis prêt pour le Tour. Demain, nous avons Corbin Strong aussi pour le sprint. Nous avons une équipe très forte ici et nous sommes prêts pour demain". Ce dimanche, il pourra compter sur le soutien des siens. "C'est un si beau coin ici. J'habite à côté en Andorre. Je viens m'entraîner ici et ma famille va venir me voir demain. C'est une course spéciale pour moi". Et c’est peut-être la raison pour laquelle il s’y comporte si bien.

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