Axel Mariault : « Il faut prendre les choses comme elles viennent »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Pour Axel Mariault, 2023 n’a pas débuté comme prévu. Le néo-pensionnaire de l’équipe Cofidis a loupé trois mois de compétitions à la suite d'une chute lors de Cholet-Pays de la Loire, mi-mars. Engagé cette semaine sur la Route d'Occitanie (2.1), il est revenu pour DirectVelo sur cette période frustrante. 

DirectVelo : Quel regard portes-tu sur ton début d’année ?
Axel Mariault : Ma saison avait bien débuté, au Saudi Tour, avec une 7e place sur l’étape-reine. Après, j’ai commencé à découvrir les épreuves WorldTour comme les Strade Bianche. C'est compliqué de peser sur la course mais ce n’était pas grave. Et ensuite, je commençais à retrouver de bonnes sensations sur le week-end Loire Atlantique-Cholet. Malheureusement, je me suis fracturé le coude à Cholet. Le bilan était plutôt lourd. C’était ma première grosse blessure car jusque-là, je m’étais juste fait une clavicule. Le coude, c’est assez pénible, c’est long à soigner. Mais bon, c’est comme ça.

Cette blessure t’a coupé dans ton élan, après une grosse saison 2022 et ton passage en WorldTour, chez Cofidis. Comment tu l’as vécu ?
Je savais que cette année serait de la découverte, à devoir aider l’équipe et pourquoi pas jouer ma carte sur des manches de Coupe de France. Forcément, quand tu arrives dans une des plus grosses équipes au monde, tu as envie de montrer qu’ils ne t’ont pas recruté pour rien. Ceci dit, j’ai deux ans de contrat et l’équipe m’a vraiment laissé le temps de me remettre en forme. Ils ont été vachement conciliants avec moi, ne m’ont pas mis la pression pour que je reprenne vite. J’ai été bien accompagné.

« J'AI ENCORE UN PEU D'APPRÉHENSION »

Tu reprends la compétition à un moment où tu ne vas pas pouvoir beaucoup enchaîner...

C'est sûr que c’est dommage, l’idéal aurait été de pouvoir enchaîner sur un mois de course. Là, j'enchaîne le Mont Ventoux, la Route d’Occitanie, le Championnat de France et ensuite, il y aura encore un mois sans course en juillet. Mais bon, ce sera l’occasion de bien s’entraîner. Mine de rien, quand on est arrêté trois mois, c’est difficile de se préparer correctement. En plus, j’ai attrapé un début de tendinite au genou donc finalement, je n’ai eu qu’un mois de véritable entraînement. Ma saison commencera véritablement fin juillet. On ne connaît pas encore les programmes, mais il y a des chances que je sois sur le Tour de l’Ain ou le Tour du Limousin. Pour le reste, pourquoi pas découvrir quelques courses WorldTour.

Tu auras au moins l'avantage de la fraîcheur physique comme mentale !
Comparé à d’autres, c’est sûr que je ne peux pas me sentir fatigué mentalement. Ça peut être un avantage. Quand la condition va revenir à 100%, ça va être top pour moi. Au Ventoux, j’ai senti que ça allait plutôt bien, c’est surtout sur le plat que j’ai beaucoup perdu. J’ai encore un peu d’appréhension pour aller frotter, déjà que je n’aimais pas ça. Mais on verra, quand on revient de blessure, il faut prendre les choses comme elles viennent. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Axel MARIAULT