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Cyclo-sport - Loïc Ruffaut : « Je cible les parcours que j’affectionne »

Crédit photo Paolo Furlan

Crédit photo Paolo Furlan

L’une des cyclosportives les plus renommées s’est déroulée le 9 juillet dernier. Au départ, Loïc Ruffaut faisait partie des favoris de l’Etape du Tour de France après sa 2e place sur l’édition 2022. Mais cette fois-ci, il n’a pu terminer que 5e à un peu plus de quatre minutes du vainqueur, Artus Jaladeau. Pour autant, ce n’était pas le plus gros objectif de sa saison. “Le parcours était cool mais ce n’était pas une cyclosportive prioritaire pour moi même si j’avais l’envie. J’ai joué comme à mon habitude sur les cyclos, en étant offensif. J’ai dû rapidement mener la chasse dans la course parce que je faisais figure d’épouvantail. Les autres ne voulaient pas forcément collaborer avec moi. Finalement, je n’étais pas le plus fort dans la dernière montée (le col de Joux-Plane, NDLR), raconte-il auprès de DirectVelo.

Avant cette 5e place, le coureur de 30 ans a engrangé plusieurs succès sur d’autres cyclosportives réputées comme la Marmotte Granfondo Alpes et le Marathon des Dolomites. Il a juste connu une petite déception avec la Sportful Dolomiti Race, “qui était un objectif auquel je n’ai pas pu participer en raison d’une maladie“. Mais pour le moment, il a rempli les objectifs qu’il s’était fixés en début d’année. “Je dois avoir quatre ou cinq victoires. J’ai fait un beau début de saison, je suis satisfait pour le moment. Je cible les parcours que j’affectionne et qui correspondent à mes caractéristiques“.

« JE NE VOIS PAS L’INTÉRÊT DE RETOURNER SUR CE TYPE DE COURSE »

Après ce bloc réussi, à cheval entre le mois de juin et de juillet, l’ancien pensionnaire de l’UC Aubenas souhaite de nouveau être performant sur des courses qu’il apprécie. “Je vais pas mal enchaîner avec la Marmotte Granfondo Pyrénées et la Haute Route qui est une course d’une semaine que j’aime bien. Ensuite, fin septembre, il y a une autre épreuve importante, la Nove Colli, où j’ai envie d’être prêt. Je vais aussi me déplacer au Portugal“. Les cyclosportives lui permettent de reprendre du plaisir sur le vélo après plusieurs saisons dans les pelotons amateurs. “La compétition FFC a vraiment pour but, pour moi, de passer professionnel. J’ai tout de suite vu que je ne serais jamais un grand champion donc je ne vois pas l'intérêt de retourner sur ce genre de course“.

Les cyclosportives lui permettent de concilier passion et travail. “Avec mon frère Pierre, on a lancé notre société Ruffaut Cycling System, il y a quatre ans. L’idée est de proposer du coaching mais aussi de pouvoir conceptualiser et organiser des événements, des stages ou des séjours dans une optique plus de découverte. On propose également des déplacements sur des courses où on met toute une infrastructure en place, comme peuvent connaître les coureurs cyclistes professionnels ou Élites“. Au sein de son entreprise, il vit sa passion à 100%. “J’entraîne plusieurs coureurs. J’ai une trentaine de personnes en suivi qui sont majoritairement des cyclosportifs. C’est une récompense de pouvoir accompagner les gens et de vivre des émotions à travers leur développement, leurs performances et leur accomplissement“.

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