L'arrivée pour moelleux de la 3e étape du Tour de Wallonie à Mont-Saint-Guibert a réussi à Timo Kielich. Deux longueurs derrière le coureur d'Alpecin-Deceuninck, Florian Sénéchal termine largement devant le reste du peloton (voir le classement). Le coureur de Soudal-Quick Step ne peut pas s'empêcher de nourrir des regrets. "J'en ai trop fait. J'essayais d'en garder sous la pédale, mais je n'avais plus rien dans les jambes. Dans le final je sautais sur tout ce qui bougeait et c'est ce qui me coûte la victoire, commente-t-il pour DirectVelo. Si j'avais tout misé sur le sprint, je pense que j'aurais gagné".

Pourtant jusqu'à trois kilomètres de l'arrivée, tout s'était déroulé comme prévu. "Le plan était de fatiguer Arnaud De Lie. Nous avons réussi", estime Florian Sénéchal. À trois kilomètres de l'arrivée, dans la côte de la rue du Fond Cattelain, son coéquipier Andrea Bagioli débouche en tête du peloton emmené par les Lotto-Dstny du maillot jaune. "C'était prévu. Mais j'en ai trop fait derrière lui". Et le peloton a revu l'Italien.

« ON REMET TOUJOURS LES COMPTEURS À ZÉRO, SURTOUT CHEZ QUICK STEP »

La victoire ce lundi serait tombée à un bon moment pour le Champion de France 2022. "J'aurais bien aimé gagner pour prouver ma valeur. Cette année, c'est un peu compliqué mais je sens que les jambes sont de retour. Dans le vélo, on remet toujours les compteurs à zéro, surtout chez Quick Step. Tu as beau faire trois belles années, si tu en fais une mauvaise, tu repars à zéro".

Le Nordiste conserve en tout cas la confiance de Thomas Voeckler qui l'a sélectionné pour la troisième année de suite pour le Championnat du Monde. "Je suis super content. L'équipe de France, c'est une bonne équipe, chacun peut se mettre à la planche pour un coureur qui n'est pas de son équipe. C'est le même groupe depuis trois ans. Le soir, on parle tous ensemble, on reste à table jusqu'à 22h tellement on rigole. J'ai hâte d'y être". Mais avant, il y a un Tour de Wallonie à terminer.