Tout est bien qui finit bien pour Soudal-Quick Step

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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Quand on connaît l'appétit du Wolfpack, on reste sur sa faim quand on n'a pas gagné au bout de quatre jours de compétition. C'est pourquoi la WorldTeam belge avait les crocs avant la dernière étape du Tour de Wallonie. Finalement, leur faim a été rassasiée. Andrea Bagioli s'est imposé à Aubel au terme d'une belle copie collective (voir classement). "Nous voulons rendre la course difficile. Nous avions deux gars dans l'échappée. Nous étions tranquilles dans les roues. Dans le final, j'étais confiant car je sentais que les jambes étaient bonnes", explique Andrea Bagioli au micro de DirectVelo.

L'Italien est sorti à moins de trois kilomètres de l'arrivée en compagnie de Stephen Williams (Israel-Premier Tech). Le duo a directement creusé un bel écart par rapport au peloton et a pu se jouer la victoire au nez et à la barbe du peloton. Récompensant la belle prestation collective de son équipe. En effet, dans l'échappée matinale, on retrouvait donc deux membres de Soudal-Quick Step, à savoir Mauri Vansevenant et Mauro Schmid. "De base, ce n'était pas prévu que Mauro aille avec, mais c'était un joli groupe. C'est dommage que Bruno Armirail ait eu un problème mécanique. C'est un moteur dans une échappée", précise le directeur sportif Iljo Keisse. Voyant le peloton se rapprocher, Mauro Schmid a tenté le tout pour le tout. "J'attendais le final pour attaquer et à 35 kilomètres, j'étais encore frais donc je suis parti. J'ai fait la montée des trois frontières à fond quand j'ai entendu que ça accélérait à l'arrière".

Alors que le Suisse réalisait un joli numéro, un fait de course est venu mettre à mal son entreprise. Le peloton a en effet pris une mauvaise route. L'organisation a décidé de neutraliser la course. Une décision qu'il a du mal à comprendre. "J'ai attendu plusieurs minutes et quand tu es en train de faire un effort à bloc et que tu dois t'arrêter autant pour je ne sais pas trop quelle raison, après c'est toujours très difficile de reprendre son rythme. J'ai continué à me battre et essayer d'aller le plus vite possible mais c'est quasi impossible quand tu attends, que des gars lâchés reviennent et roulent à nouveau en tête de peloton". Si l'issue a été favorable pour l'équipe belge, cet événement aurait fait couler beaucoup d'encre. "Heureusement, ça a bien tourné pour nous. Sinon, je vous assure qu'on en aurait parlé de cette histoire", assure Iljo Keisse. Comme le veut le dicton, tout est bien qui finit bien.

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