Mondial - Élites Hommes : Les réactions

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Mathieu Van der Poel (Pays-Bas) a remporté en solitaire, ce dimanche, à Glasgow (Écosse), le Championnat du Monde Élites Hommes. Après 271,1 kilomètres de course, le Néerlandais a devancé Wout van Aert (Belgique) et Tadej Pogacar (Slovénie).
Mathieu Van der Poel succède au Belge Remco Evenepoel au palmarès (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Stefan KÜNG

5e à 3'48''

« J’étais vraiment détendu au début. À l’approche du circuit, j’ai réussi à me placer sans faire trop d’efforts. C’est ce que j’ai toujours essayé de faire, en gardant un œil sur Marc (Hirschi) et Mauro (Schmid). C’était une course d’élimination et d’usure, mais c’est ce qu’on attendait quand on a vu le circuit. La course était extrêmement dure, je crois que tout le monde était déjà cuit à cinq tours de l’arrivée.

La sélection pour les médailles s’est faite sur chutes. Dans la première sélection d’une vingtaine de coureurs, Marc et moi on était présent. Je me sentais bien. Après c’est revenu et il y a eu encore des sélections de 25, 30 coureurs. La dernière fois, on était avec Mauro (Schmid). Je me retourne, je ne vois plus que les voitures derrière nous. J’ai demandé à Alba (Michael Albasini) au bord de la route où était Marc et il m’a dit que c’était à nous deux de jouer maintenant.

On a essayé de suivre un peu les attaques. Quand ils sortent à quatre, moi j’étais deux places derrière et le Belge devant moi ne relance pas, donc la cassure est faite. C’était juste au moment où il a commencé à pleuvoir, et je n’étais pas prêt à prendre tous les risques. On a dû le voir à la TV, il y a eu plusieurs chutes. Tu ne savais pas quel virage il fallait prendre à quelle vitesse, parce qu‘avec toutes les plaques d’égout et les peintures qu’il y avait, c’était difficile à juger.

Une fois que la sélection est faite, c’est dur de revenir. Même si tu te sacrifies, ça aurait été très très dur de rivaliser avec ceux devant. J’ai commencé à me sentir de mieux en mieux. Je savais qu’il y avait la place de 5 en jeu et qu’il fallait y aller. Une course comme ça, tu vas jusqu’au bout de toi-même ».

Portrait de Neilson POWLESS

11e à 4'20''

« Cette neutralisation était, je pense, bénéfique pour Kevin (Vermaerke) qui était dans l'échappée. Il avait l'occasion de récupérer de ses efforts. Je pense que ce parcours est une relation d'amour et de haine en même temps. C'était chouette parce qu'il te permet de te dévoiler assez tôt dans la course. Il y a beaucoup de gars qui n'aiment pas ça mais moi, j'aime bien. Le problème, c'est que c'est tellement technique que ça n'arrête pas en fait. Les chutes ont décidé de ma course, ça me déçoit beaucoup. Il m'a manqué 15 mètres pour revenir dans le groupe après la chute de Jhonatan Narváez. Je me suis quand même amusé dans la souffrance. Je n'ai pas eu trop de problèmes pour m'alimenter. Les boissons étaient adaptées avec beaucoup de calories pour ne pas avoir un coup de moins bien ».

Portrait de Kevin VERMAERKE

Échappé - 20e à 8'30''

« Je suis content de m'être retrouvé dans l’échappée. C'était mon intention, je voulais avoir un coup d'avance. Je me sentais bien. J'étais le plus costaud du groupe. Quand c'est revenu sur moi, j'ai pu rester un petit moment avec le groupe qui était déjà bien réduit. Malheureusement, une crevaison m'a fait mal mais derrière, j’en ai eu une deuxième. C’est mal payé pour ma journée mais c’est le vélo ».

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