Mondial - U23 Hommes : Les réactions

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Axel Laurance (France) a remporté, ce samedi, à Glasgow (Écosse), le Championnat du Monde U23 Hommes sur route. Après 168,4 kilomètres de course, il a devancé Antonio Morgado (Portugal) et Martin Svrcek (Slovaquie).
Axel Laurance succède au Kazakh Yevgeniy Fedorov au palmarès (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Antonio MORGADO

Médaillé d'argent

« C’était très dur. J’ai essayé du mieux que je pouvais. Je me sentais très bien d’entrée mais sur la première partie de la course, j’ai eu du mal à bien me placer. J’ai été plusieurs fois chanceux de ne pas tomber.

En fin de course, j’ai essayé de revenir. Je me sentais de mieux en mieux au fil des tours mais finalement, dans les 20 derniers kilomètres, j’ai eu des crampes. J’ai quand même continué de rouler, il fallait absolument que l’on s’entende un minimum dans le groupe de contre mais ce n’était pas simple… Plusieurs mecs jouaient et ne voulaient pas collaborer. J’ai tout fait pour que ça tourne, c’est frustrant.

Sur la toute fin de course, il n’a vraiment pas manqué grand-chose. Mais c’est comme ça… Je tiens à remercier le gars assis à côté de moi (Martin Svrcek, 3e, entretien réalisé en conférence de presse, NDLR) car en toute fin de course, je n’avais plus à boire et il m’a filé un bidon. Il était, je pense, le gars le plus fort de notre groupe. Merci à lui ».

Portrait de Martin SVRCEK

Médaillé de bronze

« Je suis très heureux de finir sur le podium. D’un autre côté, ce n’est que la médaille de bronze et on vient tous ici avoir l’espoir de gagner. Mais vu la saison que j’ai faite jusque-là, je ne peux pas me plaindre. J’ai eu des problèmes de santé, je n’ai pas vraiment envie de m’étaler là-dessus mais avec ce résultat du jour, j’ose espérer que ça signifie que c’est enfin derrière moi.

Dans le final, j’ai tout mis pour rentrer sur l’homme de tête. Lorsqu’on est revenu sur le contre, il était déjà parti devant. On n’était jamais loin, à 20 ou 25 secondes. Mais il a bien tenu. Je ne pouvais pas boucher le trou tout seul. Le problème, c’est que beaucoup de mecs ne roulaient pas… Ils attendaient peut-être de jouer la 2e place, je ne sais pas…

C’était la folie sur le circuit et même avant, avec ces routes mouillées. Il y avait plein de chutes. J’ai failli y aller deux fois. Un gars est tombé juste devant moi avant l’entrée sur le circuit mais par chance, c’était sur une route large et j’ai pu l’esquiver. Mais c’était chaud ! Il fallait être chanceux sur ce Mondial pour ne pas tomber ou avoir de problème mécanique.

Même s’il y avait encore mieux à faire aujourd’hui (samedi), cette performance devrait me remettre en confiance. J’espère que je vais faire une belle fin de saison, sur la lignée de cette médaille mondiale ».

Portrait de Lorenzo MILESI

5e

« Un beau groupe est parti à l’avant, j’ai sauté dedans. C’était le bon coup. Dans les deux derniers tours, j’ai dépensé un peu trop d’énergie. Il fallait sprinter après chaque virage. Dans le dernier tour, je n’avais plus trop de jambes. J’ai tout mis dans le dernier kilomètre, mais ça n’a pas marché. (Martin) Svrcek est revenu sur moi, puis les autres compagnons d’échappée et j’ai perdu le podium au sprint.

Il (Axel Laurance) était vraiment fort. Je n’ai pas tout de suite réagi au moment où il a attaqué et après, c’était impossible de le rattraper. Il y avait trop d’écart ».

Portrait de Fabio CHRISTEN

33e

« Le départ a été un peu chaotique. Il était possible qu'un gros groupe parte, nous avons donc été vigilants. Une fois sur le circuit très technique, ça a roulé très vite. Il y a eu beaucoup de chutes. Sur un Championnat du Monde, les niveaux des coureurs peuvent être assez disparates et tout le monde n'a pas forcément une grande technique. On est sur un Championnat du Monde, tout le monde cherche à rouler devant et même si tu es plutôt à l'aise, tu peux être entraîné dans une chute à tout moment.

À un moment, j'étais devant avec mon frère, on s'est regardé et on s'est dit qu'il fallait qu'on arrive à réduire le groupe autant que possible. J'ai fait quasiment deux tours seuls en tête et j'ai réussi à écrémer le groupe. Je suis ensuite passé en mode survie afin de rester aussi longtemps que possible avec mon frère et l'aider si possible. Les jambes ont ensuite décidé et j'ai dû lâcher. Nous avons tenté quelque chose, ça n'a pas marché, mais au moins on a essayé. Je pense qu'on a fait une bonne course et qu'on peut en tirer du positif ».

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