Déjà bien placée lors du chrono inaugural, Julie De Wilde espérait décrocher la victoire d’étape, ce mardi, à l’occasion de la deuxième étape du Tour de l’Avenir. La Belge a finalement été battue par la Suissesse Linda Zanetti dans les rues de Louhans-Châteaurenaud (Saône-et-Loire), au terme une étape où il ne s’est pas passé grand-chose (voir classement). “On sent qu’on ne roule pas avec un peloton du WorldTour. Il y a de grosses différences de niveau, certaines ne savent pas piloter leur vélo… Il faut être prudente. Il y a eu deux attaques, je crois, et c’est tout. Ce n’était pas très dur. Les grosses étapes arrivent”.

Tout s’est donc joué dans la dernière ligne droite lors d’un sprint massif. “Je ne voulais pas me faire enfermer, comme je l’ai été sur certaines de mes dernières courses. Je voulais être sûre de pouvoir faire mon sprint. Le problème, c’est que j’étais plus concentrée là-dessus que sur le reste… C’est comme ça”, souffle auprès de DirectVelo l’athlète de 20 ans, déçue de ne pas avoir pu lever les bras.

ENCORE UNE CHANCE

“J’ai le maillot vert, comme je l’espérais (lire ici). Mais je n’ai pas la victoire d’étape ! Ce n’est pas mauvais mais bon… Je ne peux pas dire que je suis satisfaite”. L’habituelle sociétaire de la formation Fenix-Deceuninck sait qu’il y avait mieux à faire et elle s’en mord les doigts. “J’aurais dû prendre le dernier virage en tête mais c’est facile à dire après coup. Quand tu ne peux pas repérer la ligne d’arrivée une première fois avant, il n’est pas facile de prendre la bonne décision. C’est de ma faute. Il n’y a pas de regrets mais quand tu sais que tu avais les jambes pour gagner et que tu ne le fais pas, c’est dommage… En fait, il y a des regrets”, reprend-elle avec le sourire.

Julie De Wilde a-t-elle le sentiment d’avoir laissé passer sa plus belle chance de la semaine ? Ou peut-elle l’emporter lors de la troisième étape ? “Je veux vraiment gagner une étape cette semaine ! Je pense que c’est encore jouable demain (mercredi). J’ai déjà regardé le parcours. Si j’arrive à passer les parties dures, ça pourrait le faire”. Le rendez-vous est pris.