UC Briochine-Bleu Mercure : « On ne pouvait pas espérer mieux »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

C’est un carton plein pour l’UC Briochine-Bleu Mercure, sur la finale de la Coupe de France N3, à la Classic Jean-Patrick Dubuisson. Alors que tout restait à faire au classement, tant l’écart était infime, les Bretons ont été en démonstration sur la dernière manche. "C’était possible puisqu’on était à quatre points de la gagne. On voyait que les gars étaient très, très motivés et concentrés. Le plan a un peu changé puisqu’on nous a enlevé un tour de circuit (en raison de la chaleur, NDLR). Le plan initial était d’attendre la mi-course mais en voyant ce changement, on s’est dit qu’il fallait accompagner les coups, quitte à même les créer. On n’a pas loupé un seul coup donc c’est super. Honnêtement, c’est parfait, 1er, 3e, 9e, on ne pouvait pas espérer mieux", se réjouit Bertrand Pellois, le directeur sportif.

Car derrière un Ludovic Morice des grands jours, et finalement vainqueur, Alexandre Laurent est lui aussi monté sur la boite. "On a bien pris la course. On avait un coup d’avance avec Ludo et nous on contrôlait derrière. On avait aussi Enzo (Gouzouguen) dans le contre". Le 3e du jour a bien géré sa course pour accompagner ses coéquipiers. "Au départ, je me sentais assez facile dans le peloton. J’essayais de ne pas trop en faire pour en mettre sur la fin. Surtout qu’il faisait chaud donc il ne fallait pas se faire exploser le moteur. Dans le contre, je contrôlais tout en essayant de sortir tout seul. J’ai réussi à faire le trou seulement dans le dernier tour". Et Axel Rome a donc complété le tir groupé dans le Top 10. "C’est super pour l’équipe avec Ludovic (Morice) qui arrive à gagner et moi qui fais troisième derrière. On a contrôlé avec Axel (Rome) et dans le dernier kilomètre, on a réussi à ressortir".

« MAINTENANT, TOUT EST DANS LES MAINS DU PRÉSIDENT »

L’UC Briochine-Bleu Mercure ne pouvait pas espérer beaucoup mieux sur cette finale, avec finalement un écart net et sans bavure au classement (voir classement). "Il n’y a que du positif, on gagne la première manche, on gagne la dernière, on a le maillot à pois. On a 40 points d’avance sur le deuxième. Il faudrait être gourmand pour dire qu’on pouvait faire mieux. On s’est dit au départ aussi que sur les six gars, ils avaient tous gagné au moins une fois. On avait une belle équipe". À l’image d’Alexandre Laurent, qui a connu la victoire en Open 1. "Ma saison se passe plutôt bien. Mais en Élite, je n’ai pas réussi à gagner. Je termine 2e à Saint-Rivoal. J’aurais voulu gagner en Élite cette saison". Heureusement, il reste encore quelques échéances, comme Jard-Les Herbiers ou le Tour de Rhuys. Avant de penser à la suite.

Avec ce succès en Coupe de France N3, les Briochins pensent à l’échelon supérieur. "L’année dernière on a terminé 3e et on sait que les trois premiers ont le choix de monter en N2, donc on a notre destin entre les mains. Au départ, on s’est dit que si on pouvait gagner, on allait tout faire pour mais l’objectif était de terminer dans les trois premiers. On voulait choisir de monter ou pas. Maintenant, tout est dans les mains du président, bon courage à lui", rigole Bertrand Pellois, qui estime que les siens ont leur place en N2. "Je pense qu’on l’a montré. On est devant des N2 sur l’ensemble de l’année. Nous on est là pour encadrer, les coureurs pour pédaler. Ils ont fait le job. Maintenant, c’est au président de courir après les sponsors s’il veut monter au-dessus". Chacun sa course, mais elle est désormais commune en direction de la N2.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Alexandre LAURENT