Il n’y a pas eu de médaille ce mercredi pour Audrey Cordon-Ragot. Comme l’an dernier, elle termine au pied du podium du Championnat d’Europe Elites du contre-la-montre (voir classement). Bien que déçue de passer si près du podium, la Bretonne a déjà la tête tournée vers le relais mixte qui aura lieu dès ce jeudi, comme elle l’explique à DirectVelo.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce contre-la-montre ?
Audrey Cordon-Ragot : Je fais un très bon chrono, je fais le chrono qu’on avait décidé de faire. J’avais de super sensations, tout allait bien. Des jours comme ça, on n’en a pas dix dans l’année. Je savais que j’avais de très bons temps de passage mais je savais aussi qu’il restait les meilleures à passer donc je ne me suis pas enflammée du tout. Je savais que ça restait compliqué. J’ai vu qu’au deuxième intermédiaire, j’étais 4e derrière des filles comme (Lotte) Kopecky, (Christina) Schweinberger et compagnie donc je me suis dit que j'allais jouer la 6e ou 7e place.

Mais tu as bien terminé…
Sur la ligne, on se rend compte que j’ai bien fini le chrono parce que je reprends du temps sur des filles qui étaient devant moi au deuxième intermédiaire. Je n’ai aucun regret sur la façon dont j’ai géré le chrono.

« ESSAYER DE NE PAS TROP Y PENSER »

Tu finis au pied du podium, à cinq secondes de la médaille de bronze... 
Ça fait un peu Fédération Française de la Lose. C’est la deuxième année consécutive que je termine 4e. L’année précédente, j'avais fini 5e. Je suis un peu abonnée à cette place-là sur le Championnat d’Europe. On vient pour une médaille et personne ne se rappellera de qui a terminé 4e. Je vais essayer de ne pas trop y penser ces prochains jours. Demain (jeudi), on a un maillot à aller chercher au relais mixte. C’est largement faisable.

Surtout après la 2e place au Mondial ! 
On a montré à Glasgow qu’on était vraiment une bonne équipe sur le relais. C’est une discipline qui prend de l’ampleur. Tout le monde met ses meilleurs éléments sur cette épreuve. On va se reconcentrer là-dessus. Il y a aussi samedi et la course en ligne, avec des routes que je connais bien. Ce sont des parcours que j’affectionne, sur lesquels j’ai déjà levé les bras. Ça me motive d’autant plus. On fera le bilan la semaine prochaine, à tête reposée.