Cyprien Gilles, le dos en vrac mais avec les tripes

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Cyprien Gilles s’est fait violence. 14e samedi lors de la première des deux manches du week-end de Coupe de France d’Albi (Tarn), le Normand a dû lutter contre lui-même plus encore que face aux autres. “Hier (samedi), ça n’allait vraiment pas, j’avais un gros mal de dos. Je n’arrivais pas du tout à forcer sur le vélo et à piloter ma machine, j’étais vraiment déçu”. Il a ensuite tâché de faire au mieux pour tenter d’être, malgré tout, compétitif le lendemain. “J’ai fait le maximum pour pouvoir récupérer. Je me suis bien fait masser hier soir pour essayer de tout remettre en place, avec de la crème etc. Ça a tenu”.

Le licencié de l’ES Torigni est finalement parvenu à réaliser une performance très solide dimanche. “J’avais quand même mal au dos aujourd’hui mais je me suis forcé. Avec Julien Roussel à mon soutien, vu son palmarès, ça ne pouvait que me donner des ailes. Faire 6, c’est vraiment pas mal car l’objectif était un Top 10 (voir classement)”. Un résultat aux portes du Top 5 alors qu’il n’était “qu’à 80% physiquement”. Voilà qui promet pour la suite. “Je vais soigner ce mal de dos en pensant au reste de la saison car pour l’instant, je suis diminué. Si j’avais été à fond, j’aurais peut-être pu viser encore plus haut. J’ai des galères depuis trois semaines avec des problèmes de vélo, une chute à Dijon où je suis reparti dernier... C’est donc cool de faire 6 ici”, insiste celui qui se projette désormais vers la manche de Coupe du Monde à Troyes.

“Hier soir, je me disais que ça allait être juste pour se rendre à Troyes mais là, j’ai montré que j’y avais ma place. Il y aura aussi Flamanville, à domicile. Ce sera un gros mois à venir car il ne faut pas oublier non plus le Championnat de Normandie où je souhaite conserver mon titre”. Pour le reste, le coureur de 23 ans assure ne pas vouloir se mettre la pression. “En travaillant la semaine… Ce n’est pas le vélo qui va me nourrir, il faut d’abord prendre du plaisir. Je roule le soir ou très tôt le matin. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, il paraît (rire). C’est de la débrouille. Je fais comme je peux. J’ai eu du mal à me mettre dedans en début de saison mais le week-end à Quelneuc m’a fait du bien. Je vais continuer comme ça”.

  

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