Objectif atteint pour Timothé Gabriel. Ce dimanche, lors de la première manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross Espoirs, disputée non loin de chez lui, à Troyes (Aube), le coureur du Team CX TPM est parvenu à atteindre son objectif de Top 15 (voir classement). DirectVelo était présent derrière la ligne d’arrivée pour recueillir la réaction du sociétaire de l’équipe de France.

DirectVelo : Comment ta course s’est-elle déroulée ?
Timothé Gabriel : Je suis parti en quatrième ligne mais j’ai pris un super départ et je me suis donc retrouvé tout de suite dans les quinze premiers au virage. Je me suis faufilé, c’était cool. C’était une course de remontée. Je visais un Top 15. Faire 13, c’est bien. Je pense avoir bien géré, j’ai fait sensiblement le même temps à tous les tours, je n’ai pas craqué. C’était un superbe circuit, comme d’habitude à Troyes. J’étais sceptique pendant la reco, je n’aimais pas le terrain, mais c’était mieux aujourd’hui (dimanche).

N’avais-tu pas l’épreuve de ce samedi à Gernelle dans les jambes, d’autant que tu étais aussi impliqué dans l’organisation de ce cross UCI toute la semaine ?
J’ai toujours la forme. J’avais une bonne équipe de bénévoles pour tracer le circuit. J’y suis allé de lundi à mercredi puis je n’ai plus fait le déplacement jusqu’au jour de la course. Quand j’ai vu que je n’étais plus trop dans les points UCI en fin de course, j’ai ralenti en pensant à aujourd’hui.

« C’EST NORMAL DE L’AIDER »

On a eu le sentiment que tu as aidé Rémi Lelandais en début de course…
Avec Noé (Castille) et Rémi, on se fait une confiance totale tout au long de la saison. À un moment donné, il m’a dit de rouler puis je me suis écarté quand il me l’a dit. J’ai fait la même chose avec Léo Bisiaux. C’est un champion en devenir. Il montera sur la boîte très vite, Léo. C’est normal de l’aider, j’étais là en équipier sur ce cross de Troyes.

C’était une manche de Coupe du Monde presque à domicile pour toi !
Je suis chez moi ici, je connais le circuit par cœur. J’étais venu pour contribuer à la confection du tracé la première année. C’est aussi chez mon ami Joris Delbove. J’ai d’ailleurs dormi chez lui hier soir. On s’entraide, on est amis depuis petits. C’était utile pour faire moins de kilomètres le matin de la course. C’est comme ma deuxième famille. Je suis content de mon week-end, c’est bien pour la suite. Avec mon entraîneur John Gadret, on a ciblé des objectifs pour la fin d’année, notamment le dernier week-end de Coupe de France. Je vais m’entraîner pour ça.