Philippe Wagner-Bazin : « On peut rêver »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Les grands débuts en Continental sont imminents pour Philippe Wagner-Bazin. La structure managée par Geoffrey Coupé fait doucement monter la pression avant de retrouver la compétition. "On est rentré d'un stage en petit comité avant les fêtes, avec neuf coureurs, à Saint-Raphaël. On retourne en stage ce mardi, au lendemain de notre présentation", explique Julien Noël, directeur sportif. L’équipe retournera à Saint-Raphaël avant d’aborder la rentrée française, au GP La Marseillaise. Mais pas l'effectif complet. "Tout le monde a hâte que la préparation se termine, mais certains vont commencer plus tôt au Tour de Sharjah. Tout le monde est super motivé".

« ON A TOUT FAIT POUR ÉVITER » DEUX ÉQUIPES DANS L'ÉQUIPE

Avec cette arrivée en Continental, l’équipe a une allure complètement différente de la N1, notamment avec l’arrivée des Belges. "Ça se passe plutôt bien, la mayonnaise a bien pris au premier rassemblement. On a aussi l'occasion d'avoir des coureurs qui se rejoignent de temps en temps au service course,  on a une belle maison et un camp d'entrainement pour réunir des coureurs". Tout ça sera bien utile pour éviter un danger qui guette la structure franco-belge. Ne pas créer deux groupes dans le groupe. "Ça nous a effleuré l'esprit, mais on a très bien intégré nos staffs belges et français, comme les coureurs. Il n’y a aucun problème avec ça, et on a tout fait pour l’éviter".

Les coureurs ne devraient donc pas être souvent découpés avec les Français d’un côté et les Belges de l’autre. Tous devraient souvent se mélanger. "On a des coureurs de qualité des deux côtés, si ça arrive qu’on mette les Français d’un côté et les Belges de l’autre, ce ne sera pas fait exprès. On a plusieurs fronts possibles, entre les sprinteurs et les grimpeurs des deux nationalités". Ainsi, il n’y a pas de raisons de ne pas être ambitieux pour Julien Noël. "On essaiera de ne pas avoir de complexes, on construit un calendrier le plus intelligent possible, pour faire en sorte que quand on se déplace on soit toujours prêt, entre l’entrainement, les rassemblements réguliers, le placement des courses. Tout ça pour performer sur des points précis".

« ENTRE FRÈRES, ÇA PEUT CRÉER QUELQUE CHOSE DE TRÈS FORT »

Le début de saison est déjà un premier point important. "On a déjà préparé au mieux certains coureurs pour les courses françaises comme la Marseillaise et la Provence. Sharjah servira d'automatismes au sprint avec les Barbier. On a des courses qui serviront de préparation comme le Circuit des Ardennes, pour lancer le mois d'avril et l’enchainement de courses à étapes, pour avoir nos coureurs concernés". Parmi les coureurs clés, Rudy et Pierre Barbier auront donc un rôle important à jouer. "On a forcément des attentes sur certains, comme les Barbier. Il faudra ensuite trouver les automatismes pour les emmener et les placer".

Pour Julien Noël, leur relation entre frères est privilégiée pour bien faire tourner le pôle sprint. "On a des attentes car on sait qu'entre frères, avec une vraie relation, ça peut créer quelque chose de très fort. On est très confiants de ce côté. Il y a aussi des talents qui veulent se relancer, Alexis Guérin, Alan Boileau, Thomas Devaux… Des néo-pros comme Kasper Saver, Gwen Leclainche, et Quentin Bezza, en plus des belges qui mettront leur pierre à l’édifice. On veut offrir la chance à chacun, comme Alexandre Kess qui peut être une révélation". Le calendrier sera prévu pour, avec en Belgique la Lotto Cycling Cup, le Tour de Wallonie, ou encore le Tour de Belgique. Côté français, il y aura les 4 Jours de Dunkerque, et des courses proches du siège, comme le Tour Alsace et le Tour de la Mirabelle. "On peut faire des coups, on peut rêver", assure Julien Noël.

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