Marc Sarreau : « Une bonne première »

Crédit photo Patrice FOUQUES

Crédit photo Patrice FOUQUES

Un Top 10 pour commencer. Pour son grand retour sous le maillot de la Groupama-FDJ après trois années du côté d’AG2R, Marc Sarreau a pris la 7e place du Grand Prix de Valence (1.1), ce samedi, en ouverture de la saison européenne. DirectVelo était présent sur la ligne d’arrivée pour recueillir la réaction du sprinteur de 30 ans.

DirectVelo : Comment s’est déroulée cette première épreuve de l’année pour toi ?
Marc Sarreau : C’était une course très rapide et dure pour une première. Avec l’équipe, on s’est un peu perdu dans le final. Normalement, dans l’ordre, on avait prévu Noah (Hobbs), Matt (Matthew Walls) et Cyril (Barthe) pour m’accompagner dans le final mais on n’a pas réussi à mettre ça en place. Ce sera pour la prochaine fois.

« JE N’AI PAS PU BÉNÉFICIER DE L’ASPIRATION »

Tu t’es donc débrouillé !
J’ai plutôt pas mal viré dans le dernier virage, j’étais 4 ou 5e. Mais au final, il y a eu un petit temps mort aux 350 mètres. Et ça a lancé à droite alors que je me suis retrouvé tout seul à lancer à gauche. Je n’ai pas pu bénéficier de l’aspiration d’un autre gars. C’est ce qui m’a coûté un peu sur la fin. C’était mieux pour les gars qui étaient dans les roues de (Dylan) Groenewegen ou (Bryan) Coquard. Mais c’était une bonne première, du costaud. Ça permet de bien mettre en route pour cette nouvelle saison.

D’autant qu’il y avait un beau plateau de sprinteurs et un début de parcours musclé…
Dans le premiers kilomètres, le but était de se mettre à fond et de survivre, ne pas être trop loin du peloton pour rentrer par la suite (la quasi totalité des 20 premiers kilomètres étaient en montée, NDLR). On savait que (Dylan) Groenewegen était favori et qu’il allait pouvoir compter sur ses coéquipiers. L’objectif était donc de se retrouver avec lui pour pouvoir ensuite revenir dans le peloton. Entre-temps, l’échappée de 17 s’est formée. On avait Rémy (Rochas) seulement mais au moins, on était représentés et ça nous évitait de rouler.

« JE NE SUIS PAS À LA RUE »

Es-tu satisfait de ta condition pour une reprise ?
Oui, c’était une course dure et je ne suis pas à la rue. Mais il reste encore du travail. Comme tout le monde, on était en stage donc il y a un peu de fatigue. Mais la condition n’est pas mauvaise.

Tu as donc retrouvé le maillot de la Groupama-FDJ en course…
C’est bien. Je suis vraiment très content. J’ai hâte de commencer mon nouveau rôle aussi mais en attendant, ça fait plaisir de retrouver les sprints. On a un bon collectif, bien motivé et bien soudé. On va faire de belles choses en début de saison avec maintenant, pour moi, le GP La Marseillaise puis l'Étoile de Bessèges. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marc SARREAU