Milan Menten : « Je voulais abandonner »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Sans la présence du surpuissant Mads Pedersen, cela aurait peut-être été le plus beau retournement de situation de ce début de saison. Ce vendredi, Milan Menten a pris la 2e place de la 3e étape de l’Etoile de Bessèges (voir classement), alors même qu’il était à deux doigts de mettre pied à terre au bout de vingt minutes de course à peine. "J'ai été victime d'une grosse chute au Grand Prix de Marseille. J'avais mal partout hier (jeudi), ça n'allait pas du tout. Aujourd'hui, ce n'était pas mieux", assure-t-il auprès de DirectVelo juste après cette belle performance. "J'avais le dos en vrac, je voulais abandonner après la première montée. Mais le staff m'a dit de ne pas lâcher, d'attendre un peu".

Mais à quoi s’accrocher mentalement, lorsqu’on a même du mal à se demander si l’on aura éventuellement sa carte à jouer en fin de course ? "Quand l'échappée a pris quatre minutes, je me suis dit que ça n'allait pas être une étape pour les sprinteurs. Je n’espérais même pas jouer quelque chose. Mais à la bascule, je me suis retrouvé à 100 mètres du paquet, avec Alec Segaert, et on a fait l’effort ensemble pour revenir”. Outre le boost de ses directeurs sportifs, c’est la présence de ses parents, venus l’encourager cette semaine dans le Gard, qui l’a motivé à rester sur le vélo. "Je voulais continuer pour eux. Et apparemment, j'ai bien fait d'aller au bout de mon idée”, rigole-t-il. C’est bien la preuve qu’il ne faut jamais rien lâcher".

Sur ce sprint dans Bessèges, le Belge de la Lotto-Dstny n’a pas vraiment de regrets, tant le train de la Lidl-Trek semblait parfaitement huilé. "Je suis remonté au niveau du pédalier mais pas plus. Mads Pedersen était plus costaud, c’est un sacré coureur. Avec un dos dans cet état, c’était dur d’espérer gagner. Je peux être content de faire 2, c’est déjà beau". Nul doute que ses parents seront fiers.

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