Maxime Vezie a vite compris

Crédit photo Pierre Meriau - DirectVelo

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Loin de ses espérances. Maxime Vezie a coupé la ligne en 15e position dimanche dernier lors du Mondial Juniors de cyclo-cross (voir classement). "Je ne suis pas satisfait de cette place, je n’avais pas trop les jambes et vu le circuit, si on n’a pas les jambes ça ne marche pas", synthétise-t-il au micro de DirectVelo. Pour autant, ce résultat ne l’étonne pas vraiment vu la forme qui était la sienne ces derniers temps. "Ça fait quelques semaines que niveau cardio je reste vachement haut et je n’arrive pas trop à redescendre sans savoir pourquoi. Lors de la reconnaissance, je n’avais pas les jambes non plus".

Le sociétaire du VC Pays de Loudéac a pris un départ correct en étant tout de suite dans le match pour le Top 10 mais très vite, il sent que les jambes ne sont pas celles espérées. "Je voyais que je me faisais passer, ça ne faisait que ça... J’ai tout de suite su que ça n’allait pas le faire. On connaît les coureurs avec qui on court et là, j’ai vu que j’étais avec des personnes qui étaient souvent derrière moi d’habitude donc c’est sûr que ça met un coup au moral". Et même si dans la tête c’était difficile, le Costarmoricain a su s’accrocher au Top 15 de cette ultime course hivernale.

Malgré ce dernier rendez-vous manqué, Maxime Vezie est plus que satisfait de sa saison dans les sous-bois. "Ça reste une bonne saison surtout au niveau national avec une 2e place au classement général de la Coupe de France, une 3e place au Championnat de France, la 11e place au classement général de la Coupe du Monde, j'ai aussi fait 5e à Namur. Ce n'est pas une saison décevante". Le seul petit point noir de sa saison reste au niveau international. "J’espérais rentrer plus régulièrement dans le Top 10 voire Top 5 sur la Coupe du Monde. Au vu des circuits, je savais que Namur était fait pour moi alors que Benidorm était beaucoup trop roulant. Après ça me permet de prendre de la caisse pour la route donc ce n'est pas si mal". Avant de penser à la suite, il coupe d'abord trois semaines "avant de reprendre tranquillement".

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