Anaïs Moulin : « J’ai complètement explosé dans le dernier tour »

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

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Anaïs Moulin s’en est sortie avec un Top 10, au Championnat du Monde de Tabor, le week-end dernier (voir classement). Un résultat plutôt intéressant compte tenu de son désavantage sur la grille de départ. "En partant quatrième ligne, c’était compliqué de viser mieux. Même si j’ai réussi à remonter aux portes du Top 5. Mais j’ai complètement explosé dans le dernier tour. J’ai tout donné, pas de regrets. Mais j’aurais bien aimé garder ma place que j’ai eue durant presque toute la course", raconte la sociétaire de l’UC Aubenas à l’arrivée.

En début de course, la Junior 2 n’a pas ressenti le poids de l’effort. "Au premier tour, je n’ai pas eu l’impression plus que ça de me mettre dans le rouge pour remonter. C’est plus dans les parties techniques que l'écart s'est fait. Dans les parties physiques, les filles étaient beaucoup plus fortes que moi, surtout sur les parties course à pied. C’est dans le deuxième tour où j’ai fait un gros effort et que je n’ai pas digéré". Dommage étant donné sa campagne de Coupe du Monde, où elle a fait mieux sur quatre des cinq manches, mais Anaïs Moulin s’en contente. "Un Top 10 au Championnat du Monde est toujours plaisant. D’autant plus que le cyclo-cross n’est pas ma discipline principale".

« IL NE ME FAUT PAS BEAUCOUP DE JOURS DE COURSE »

Cette saison, la médaillée de bronze de Camors a eu du mal à compenser son handicap sur les grilles. "C’est sûr que j’ai perdu beaucoup de points par rapport à l’année dernière donc je n’en avais plus énormément cette année. Moi il ne me faut pas beaucoup de jours de courses sinon je suis cramée, donc je ne comptais pas forcément en faire plus. Il y a juste mon début de saison qui était moins bon, mais ce qui est normal car j’ai coupé plus tard et plus longtemps", analyse la spécialiste de VTT.

C’est sur la fin de saison qu’elle voulait mettre l’accent. "Et j’ai réussi à faire un podium au Championnat de France et un Top 5 en Coupe du Monde (4e à Anvers, NDLR)". Désormais, place à une coupure avant de ressortir le VTT. "Avec l’objectif des Championnats de France, Europe et Monde. J’attends de voir le début de saison pour me jauger avec les autres". Son hiver l’aura au moins occupée entre les deux saisons estivales. "J’ai besoin de ne pas trop courir mais si je ne cours pas tout l’hiver, je trouve que la préparation est trop longue sans courses". Et quand il y a des résultats en plus, c’est encore mieux.

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