La double échappée de Kasper Saver

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Kasper Saver a été présent dans l’échappée lors des deux dernières journées du Tour de La Provence. Le samedi, le Belge a été le premier à s’extirper du peloton. “J’ai essayé de partir deux-trois fois. Puis, je suis parti seul et quatre autres gars m’ont rejoint. La journée était très dure avec beaucoup de pluie et du dénivelé. On n’a pas eu beaucoup d’avance“, confie au micro de DirectVelo le sociétaire de Philippe Wagner-Bazin.

L’athlète de 23 ans n’a pas pu suivre Marco Frigo après le deuxième GPM, le Col de Viens, à 44 kilomètres de l’arrivée. “À 70 bornes du terme, on n’avait plus que 1’10“, je me suis dit qu’il fallait que je roule à fond. J’ai peut-être mis les gaz trop tôt. Je n’ai pas pu réagir à l’accélération de l’Italien". Repris à 400 mètres de l’arrivée, Marco Frigo n’était pas présent au départ de l’étape du dimanche entre Rognac et Arles. “J’ai su qu’il ne partait pas car il était malade. Comme il portait le maillot de meilleur grimpeur, je me suis dit que c’était possible de le remporter. J’ai tout donné pour partir en échappée“.

« ON A BIEN PARLÉ EN NOVEMBRE »

Kasper Saver a alors de nouveau pris la poudre d’escampette. “Je me suis retrouvé avec deux mecs de Roubaix dans ma roue (Kenny Molly et Kévin Avoine, NDLR). Je savais que ça allait être difficile face à Kévin dans le seul GPM de la journée car même si je passais en tête, c’était possible qu’il soit quand même toujours devant moi au classement du meilleur grimpeur“. Finalement, le sociétaire de Van Rysel-Roubaix a devancé le Belge au sommet du col de la Vayede. Dans le final, il a été victime d’une crevaison et a été repris un peu plus tôt que ses compagnons d’échappée par la première bordure. “Ce n’était pas très grave. Je voulais garder un peu d’énergie pour le sprint, mais il y avait de meilleurs sprinteurs que moi. Je suis quand même content de mon niveau, l’équipe est aussi très satisfaite“.

Son prochain rendez-vous sera Le Samyn, fin février. “Le parcours me plaît. Je veux me montrer à mon avantage. Les courses du début d’année sont importantes pour l’équipe“. Il pense ensuite aux Grands Prix Monseré et Criquielion. “J’irai peut-être dans une échappée ou j’aiderai les frères Barbier pour le sprint. En plus d’aller dans des coups et d’obtenir quelques fois des résultats, ma mission est de bien les placer jusqu’au dernier kilomètre“. Kasper Saver faisait déjà partie de la structure Philippe Wagner l'an passé avant de la quitter durant l’été (lire ici), puis de revenir au bercail cet hiver. “On a bien parlé en novembre. On a tout oublié, on a trouvé un nouvel esprit, on s’est dit qu’on allait repartir ensemble“.

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