Sylvain Moniquet a trouvé son rythme de croisière

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Après une bonne seconde partie de saison 2023 marquée par quelques résultats en WorldTour, Sylvain Moniquet a abordé l’exercice 2024 avec beaucoup de confiance. “J'ai commencé à trouver mon rythme de croisière à partir de juillet. Et là, je suis déjà bien plus en forme que l'an passé au même moment. J'ai déjà réalisé quelques belles prestations sur les premières courses. Je suis très confiant pour la suite”, assure à DirectVelo le coureur classé 6e du chrono de la Ruta del Sol (voir sa fiche DirectVelo), la seule étape disputée sur l’épreuve espagnole en raison des manifestations des agriculteurs.

Le Wallon a bien préparé son affaire, avec trois semaines de stage à Tenerife de mi-janvier à début février, en compagnie de cinq coéquipiers. “J'ai fait beaucoup plus d'heures, de charge et d'intensité. C'était super intéressant, avec une belle météo et un magnifique terrain avec beaucoup de cols...”. Le garçon de 26 ans a envie de bien faire dès les premières semaines de compétition. “Je suis en fin de contrat, c'est important”. La suite de son programme convient à ses caractéristiques, dès Laigueglia ce mercredi. “Il y aura aussi la Semaine Coppi-Bartali, le GP Indurain, le Tour du Jura, les Classiques ardennaises... J'ai un beau programme qui me motive énormément, c'est pour ça que je voulais vraiment arriver en forme plus tôt cette saison”.

Il débute sa quatrième année avec la ProTeam belge managée par Stéphane Heulot. “Je commence à être parmi les vieux du peloton. Beaucoup sont plus jeunes que moi quand je regarde autour”, sourit-il. En course, Sylvain Moniquet est appelé “à donner un peu plus d'instructions” à ses coéquipiers. “Je sais comment ça roule dans le peloton”. Il joue un rôle important dans le collectif de la Lotto-Dstny, comme le week-end passé en Drôme-Ardèche où il a été d'un précieux soutien à Maxim Van Gils, classé à deux reprises dans le Top 5. “Je suis un bon équipier dans le final des courses très dures. Il n'y avait plus beaucoup d’équipiers à la fin sur l’Ardèche Classic”. Mais il n’oublie pas ses ambitions personnelles, notamment sur les courses par étapes qu'il préfère aux épreuves d'un jour. “Il me faudrait une petite victoire… Je pense que c'est possible prochainement”.

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