Eglantine Rayer, des débuts bien différents de 2023

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

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Eglantine Rayer n’évolue pas sur ses meilleurs terrains actuellement. Après une rentrée tranquille en Espagne, la coureuse du Team dsm-firmenich PostNL vient de prendre part au Circuit du Hageland et au Samyn. "Ce ne sont pas des courses pour moi mais j'essaie d'aider l'équipe au maximum. Je tiens aussi à améliorer mon positionnement par ce genre d’expérience. Je sens que j’ai passé des caps depuis l’an dernier, surtout en descente", note-t-elle.

« MON SYSTÈME IMMUNITAIRE A PRIS CHER »

Du coup, ses premiers tours de roue sont plutôt discrets, mais la Normande est loin d’être inquiète. "Je me sens bien, je ne suis pas en pic de forme mais je ne suis pas en méforme non plus. Si je compare à l'année dernière, je suis beaucoup mieux cette fois. Je vois aussi beaucoup mieux comment fonctionne le cyclisme professionnel, j'ai un peu moins la pression aussi là-dessus. Je pense que j'ai trouvé la balance qui me convient entre la vie professionnelle et sa charge d’entrainement, puis la vie personnelle. J’estime avoir le bon équilibre"

Si elle préfère son début d’année 2024 à celui de 2023, c’est parce que la première partie de saison dernière ne restera pas un grand souvenir, elle qui avait d’ailleurs justement commencé sur ces courses du Nord. "J’ai vécu un début de saison vraiment compliqué où je n’étais pas moi-même, je n'étais pas en forme. C’était la conséquence d'un hiver mal géré. J’ai eu une infection du rein et après je suis tombée malade plusieurs fois. Mon système immunitaire a pris cher"

« JE SENS QUE MON STATUT ÉVOLUE »

D’ailleurs, Eglantine Rayer s’est encore fait peur cet hiver. "Un an jour pour jour après le début de mes problèmes, j’ai eu exactement les mêmes symptômes. Je me suis dit « c’est reparti... ». Mais, après, j’ai essayé de mieux gérer ça, je suis partie au soleil en Espagne toute seule. Et donc, ça s’est mieux passé que l’an dernier". Avec son petit gabarit, les échéances où elle est attendue vont doucement approcher. "De plus en plus, on attend des choses de moi. Je sens que mon statut évolue. Mais la pression n’est pas trop forte, j’arrive à gérer"

Elle pourrait bien jouer un rôle au côté de Juliette Labous. "Je sens que je pourrai être un soutien pour elle qui va jouer les classements généraux". Eglantine Rayer a encore le temps avant de voir son heure arriver. "J'ai encore beaucoup d'étages à monter, je n’ai pas encore 20 ans. J’ai le temps de progresser". Mais il n’est pas impossible néanmoins de la voir multiplier les grosses épreuves du calendrier. "Je n’ai pas encore d’objectifs précis, mais je pense que je devrai me réserver pour des épreuves qui me conviennent bien comme le Tour de Suisse. On verra aussi si je suis alignée sur un Grand Tour". Sur un terrain qui devrait bien mieux lui convenir. 

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