Gwen Leclainche : « Beaucoup de choses à apprendre »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Gwen Leclainche a mis le nez à la fenêtre, ce samedi, sur la Classic Loire-Atlantique. "On avait dit au briefing qu'il fallait absolument un mec à l'avant. J'étais bien motivé, j'aimais bien le parcours et les jambes étaient bonnes. J'ai fait beaucoup d'efforts et j'ai été devant. Ça nous permet de nous enlever une pression derrière et ça met dans une bonne dynamique. Puis après on ne sait jamais jusqu'où l'échappée peut aller". Malheureusement pour le coureur de Philippe Wagner/Bazin, le coup n’a pas été très loin. À plus de 50 kilomètres de l’arrivée, la messe était déjà dite. "Je ne pensais pas qu'on serait repris aussi tôt. Je m'attendais quand même à une course de mouvement de loin donc je ne suis pas super surpris quand même".

Deuxième objectif du jour, il fallait accompagner Pierre Barbier, qui a déjà apporté deux succès en Classe 2 à la Conti belge, en début de saison au Tour de Sharjah. "Je me suis concentré sur Pierre, je suis allé le voir plusieurs fois, j'ai roulé un peu dans le vent puis j'ai payé mes efforts dans les bosses, je n'avais plus la giclette. Une grappe s'est détachée devant moi et j'étais incapable de boucher le trou donc c'était fini". Pour le moment, Gwen Leclainche a l’habitude de prendre soin de son sprinteur. "Sur le début de saison je suis surtout équipier avec Pierre qui marche vraiment bien. Puis sur une course on ne sait jamais si une échappée va au bout ou si j'ai vraiment les jambes. On fait au jour le jour".

« ÊTRE PATIENT ET MOTIVÉ »

C’est aussi parce que la saison commence doucement pour le coureur de 23 ans. Après un coup d’envoi au Grand Prix de Marseille-La Marseillaise, Gwen Leclainche a attendu le week-end dans les Hauts-de-France, aux 100 Communes et à Lillers pour retrouver la compétition. Il a donc disputé son quatrième jour de course, seulement, ce samedi. "Tout se passe bien pour l'instant, on a fait quelques beaux résultats et on arrive à bien bosser en groupe. Je n'ai pas énormément couru mais je vais avoir un bel enchainement à partir de maintenant". Son calendrier va s’articuler entre le peloton amateur et les rangs professionnels. "Je vais aller en Elite un coup, puis ce sera la Volta Limburg, une Elite à nouveau et le triptyque en Franche-Comté pour s'entrainer pour les Classe 1".

Pour le moment, le Savoyard n’a pas vraiment d’objectifs marqués. "Je prends tout comme ça vient, je ne fais pas de différences, tout est bon à prendre. J'ai beaucoup de choses à apprendre, je dois prendre de la caisse car j'ai changé de catégorie. Le niveau est beaucoup plus élevé. Il faut s'habituer à un tempo plutôt que des à-coups, c'est une période d'adaptation". Pour s’habituer à la manière de courir chez les pros, bien différente du style des amateurs, il n’y a pas de secret. "Prendre les échappées ! Et faire du boulot pour l'équipe. Et le temps fera aussi que je vais progresser, il faut être patient et motivé". Ça, Gwen Leclainche n’en manque pas.

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