Swann Gloux : « Ça forge le mental »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Swann Gloux a levé le bras en franchissant la ligne d'arrivée de la Flèche de Locminé. Pas pour fêter sa victoire qu'il poursuit depuis le début de saison mais pour saluer celle de son coéquipier Tom Mainguenaud, avec qui il était échappé dans le final.

Sa 5e place est son meilleur résultat en Élite Nationale depuis le début de saison (voir sa fiche DV) mais ce n'est pas faute d'avoir les jambes. "Je ne suis pas très chanceux depuis le début de saison. J'ai chuté aux Plages Vendéennes et j'ai rechuté tout seul à l'entraînement. Mais je me remets bien. Je voulais faire un plus gros hiver, pour bien marcher en début de saison, contrairement à l'an dernier", indique-t-il à DirectVelo. À Montaigu, il était dans la bonne échappée quand il est tombé. À Manche-Atlantique, après sa deuxième chute, "j'étais bien mais j'ai crampé parce que j'étais de travers après la chute", ajoute celui qui doit consulter régulièrement un ostéo.

« J'AI DÉJÀ SIGNÉ AU 1ER JANVIER 2025 »

En 2023, il avait terminé l'été sur le grand braquet avec deux victoires, dont Manche-Océan, et quatre 2e places dont trois en Élite Nationale. Il est resté chez les Amateurs chez Cre'Actuel-Marie Morin-U 22 mais assuré de son avenir la saison prochaine chez les pros. "J'ai déjà signé dans une équipe mais je refais une année pour mes études et pour me faire plaisir. Je pourrai être stagiaire au mois d'août mais j'ai signé au 1er janvier 2025, annonce-t-il. Je veux aussi faire des résultats, prouver à l'équipe qu'ils ne m'ont pas fait signer pour rien. Je veux avoir des résultats sur les Classe 2 car c'est ce qui m'attendra l'année prochaine". Et il voit aussi le bon côté de ses chutes. "Ça forge le mental, il faut se relever". 

Le coureur de 20 ans est donc déchargé d'un fardeau. "J'ai moins de pression que l'année dernière. Je courais mal en début de saison. J'ai eu un déclic après le Tour de Bretagne. J'ai beaucoup bossé pour Florian (Dauphin) et les résultats sont venus à l'été, en juillet. Quand on gagne, la confiance arrive. Je ne suis pas un mec super confiant, je me posais beaucoup de questions et je courais mal. En Élite, ça ne pardonne pas". Assuré de son avenir, il ne se repose pas sur ses lauriers, loin de là. "Je suis à la recherche d'un gros résultat. J'espère gagner, je garde ma confiance mais j'en perds un peu quand même. Mais l'enchainement Bousquet-Guégon, ce sont des courses qui me conviennent". 

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