Annemasse-Bellegarde et retour : Les réactions
Victor Guernalec (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) a remporté, ce dimanche, la 88e édition de la classique Annemasse-Bellegarde et retour (Élite Nationale), disputée sur une distance de 166 kilomètres. Il a devancé Clément Izquierdo (AVC Aix-en-Provence) et Victor Jean (VC Villefranche Beaujolais). Aller à la réaction de : « J'avais un coup de retard. J’étais dans un deuxième groupe au pied de Chez Padon. J’ai fait la bosse à mon tempo, sans me préoccuper des autres. Arrivé en haut, on était plus que trois (avec Antoine Berger et Mael Soranzo, NDLR). On a fait cinq bornes ensemble, à relayer puis je me suis énervé et j’ai appuyé. Je suis parti seul et j’ai fait 20 bornes en chasse derrière l’échappée et je reviens au pied de la dernière bosse (Les Echelettes). Dès que je suis rentré, ça a accéléré. Je me suis retrouvé avec Thomas Morichon (SCO Dijon) et on a réussi à rentrer à la flamme rouge. Le sprint s’est joué à la fraîcheur. « C’est bien de faire Top 10. J’ai bien aimé aujourd’hui, c'était une course de mouvements, il y avait moins besoin d’être attentiste qu’hier (au Grand Prix de Saint-Étienne Loire, NDLR). En bas de Chez Padon, avant la partie raide, c’était attaque sur attaque dans mon groupe. Ça ne s’entendait pas et les gars devant ont creusé l’écart. Ensuite je suis parti tout seul et j’ai fait une bonne montée. Je voyais la tête un virage au-dessus de moi mais c’était trop tard. Après Chez Padon, on se retrouve à trois avec Théo Thomas et Mael Soranzo. Théo se fait la malle sur le plat alors qu’on serait peut-être tous rentrés en restant ensemble, mais c’est comme ça. C’est dommage, ça aurait été bien d’être deux à l'avant (avec son coéquipier Thomas Morichon, NDLR) même si au sprint, avec les costauds du moment, ça aurait été compliqué. « À Cruseilles, le peloton s’est cassé en deux, et j'ai eu un peu peur de me faire piéger. J’étais dans la deuxième partie et j’ai fait le pari de me faire ramener. On est rentré juste avant La Muraz et dans la bosse, ça a écrémé. À ce moment-là, je n’étais pas trop mal, mais ce n’était pas encore la folie. Heureusement, plus la course avançait, mieux j’étais. Dans Chez Padon, l’équipe était piégée alors j’ai roulé à partir de Faucigny. Ensuite, on avait Mael (Soranzo) devant donc j’ai un peu filoché. Et dans le final, j’avais encore un peu de force alors j'ai tenté le kilomètre.
Victor Guernalec succède à Gwen Leclainche (Philippe Wagner-Bazin) au palmarès de la course haut-savoyarde (voir classement).
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Je suis déçu parce que je pense que j’étais vraiment fort, malheureusement, il n’y a pas la victoire au bout. Je suis aussi déçu pour l’équipe, ils attendent de moi que je gagne, mais je n’y arrive pas. Je ne désespère pas, je progresse et j'apprends, mais ce week-end est difficile à digérer. J’essaye de garder le positif, je suis bien dans ma tête comme physiquement. Je prends ces courses comme de la préparation pour le Circuit des Ardennes qui est mon prochain objectif. Si je gagne là-bas, la déception de ce week-end sera oubliée ».
Ça reste un week-end mitigé. Hier, le scénario de course a été défavorable à une arrivée pour les “costauds”. On avait Corentin (Devroute) qui était très fort. Tout n’est pas négatif, mais j’aurais aimé gagner. Je n’ai pas commis de grosse erreur donc je n’ai pas de regret. La prochaine grosse course sera Vougy (1er avril), puis j’enchaînerai avec le Tour du Charolais ».
Je suis content de cette place, mais le week-end n’est pas formidable, on voulait mieux faire hier, sur une course organisée par le club. Demain, je vais à Cénac et Saint-Julien, ma troisième course en trois jours. Ça fera peut-être beaucoup, mais j’irai pour prendre du plaisir. Mon objectif de l’année sera de finir devant Axel Chatelus au Challenge DV (rires) ».