Juliette Labous : « Il fallait tout tenter »

Crédit photo Team dsm-firmenich Post NL

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Drôle de reprise pour Juliette Labous. Après pratiquement un mois sans courir - elle a passé trois semaines de stage hypoxie à Besançon -, la Franc-Comtoise comptait se tester, ce dimanche, lors de l’Amstel Gold Race. Mais la course a été réduite de 156 à 74 km à la suite d’un accident de la route qui ne concernait pas directement le peloton. Toujours est-il que tout s’est joué dans les deux derniers kilomètres, alors que la leader du Team dsm-firmenich PostNL aurait préféré une course plus longue et sélective. “La première montée du Cauberg a été dure. On l’a montée à fond, il a fallu que je me mette dedans. Mais ensuite, je me sentais plutôt bien. Quand ça roulait fort, j’arrivais à être bien placée à l’avant. Malheureusement, c’était vraiment court, ça s’est joué sur 60 bornes… Ce n’était pas facile à gérer”, concédait-elle juste après l’arrivée pour DirectVelo.

Forcément, sur 2h30 de course à peine, l’effort n’a pas été le même dans la seconde ascension du Cauberg. “Ça a quasiment tout changé. Normalement, on devait avoir beaucoup plus de dénivelé, ça aurait permis de durcir la course. Là, c’était comme un critérium à fond”. La 5e du dernier Tour de France ne s’est pas découragée pour autant et a même attaqué à la flamme rouge, dans ce même Cauberg. “Il fallait tout tenter mais avec le vent de face, je n’ai pu faire aucune différence et (Demi) Vollering a pu prendre directement la roue. Il fallait y croire mais c’était compliqué. Je voulais quand même essayer car, de toute façon, je n’allais pas gagner au sprint et on avait une meilleure carte dans l’équipe, Pfeiffer (Georgi) en cas d’arrivée groupée”, explique-t-elle alors que sa coéquipière britannique a finalement terminé au pied du podium lors d’une arrivée où Marianne Vos a profité de l’excès de confiance de Lorena Wiebes pour l’emporter (voir classement).

Cette Amstel Gold Race n’était que la troisième course de Juliette Labous cette année, après le Tour de Valence et le Binda. “C’est la première fois que je passe trois semaines en stage à cette période de l’année, j’espère que ça va payer”. Bien qu’elle privilégie le Tour, le Giro, la Vuelta et les Jeux Olympiques, Juliette Labous reste ambitieuse pour la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. “Je me sentais bien à l’entraînement ces derniers temps. J’espère montrer que je suis vraiment en forme sur ces deux courses.

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