Valentin Darbellay : « Aller loin sur une étape »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Il y a tout juste un an, Valentin Darbellay était venu sur le contre-la-montre du Tour de Romandie serrer quelques mains pendant un entraînement, maillot d'Élite Fondations sur le dos. Cette année, le coureur de 26 ans fait partie des 161 concurrents qui ont pris le départ de Payerne. “Pour moi, c’est juste super d’être là. C’est un petit rêve qui se réalise en tant que romand d’être au Tour de Romandie. C’est le Tour qu’on voit tout le temps depuis qu’on est tout petit”, rapporte-t-il à DirectVelo. L’ancien skieur, venu sur le tard au vélo (lire ici), n’aurait jamais imaginé être au départ un jour. “Avant, je faisais souvent des courses populaires. Je suis beaucoup passé par Château-d’Oex où il y avait le départ de la première étape. J’allais voir la course, je rêvais de la faire mais de là à y être, non. C’est juste incroyable de pouvoir être présent”.

Valentin Darbellay doit sa participation à sa signature pendant l’intersaison dans la ProTeam italienne Corratec. Malade pendant l’hiver, il n’était pas au mieux pour débuter chez les professionnels dans le sud de la France. “Après, j’ai pu faire le Tour de Taïwan où j’ai fait de bonnes performances, ça m'a permis de prendre confiance”, dit le 2e d’une étape. Avant le Tour de Romandie, il a fini son bloc d’entraînement au Tour des Abruzzes. “Je suis arrivé ici plutôt avec de bonnes jambes”. Et avec une grande motivation. “ll y a ma famille qui est là. J’ai forcément un peu de pression, il y a l’envie de performer à la maison. Beaucoup de gens viennent nous voir, on a envie de bien faire”.

« PRENDRE UNE BELLE ÉCHAPPÉE »

Pour le dernier vainqueur du Grand Prix de Cours-la-Ville, un Tour de Romandie réussi serait de “prendre une belle échappée, d’aller loin sur une étape”. Pourquoi pas se montrer samedi, sur l’étape-reine disputée entre Saillon et Leysin, sur des routes que le garçon de Liddes (Valais) connaît par cœur. “Je sais que toutes les bosses seront dures, ça va être un chantier. Ça dépendra de ce qu’il me reste dans les jambes. Je déciderai au jour le jour en fonction de ce que j’ai pu faire ou pas en amont”.

Depuis le prologue de ce mardi, les coureurs doivent composer avec le froid alors que les montagnes environnantes ont été blanchies par la neige. “Ça me rappelle le ski, plaisante-t-il. Il va bien falloir s’habiller, bien gérer tout ça. Je manque un peu d’expérience de ce côté-là mais je vais essayer de faire au mieux. Mais le froid ne me fait pas trop peur, c’est plutôt des conditions qui me conviennent donc je suis assez confiant”. Et passer une journée à l’avant serait une bonne opportunité pour se réchauffer.

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