Bruno Armirail : « Marquer des points »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Ce mercredi, Bruno Armirail a été précieux pour Dorian Godon sur le Tour de Romandie. Décroché à dix kilomètres de l’arrivée, le futur vainqueur de la première étape a pu compter sur le soutien du Pyrénéen et de Jordan Labrosse pour retrouver sa place dans le peloton à trois bornes de l’arrivée. Un boulot d’équipier dans lequel le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale excelle. “Depuis le début de la saison, j’ai montré que je pouvais aider en tant qu’équipier, comme à Paris-Nice où j’ai roulé toute la dernière journée pour Felix (Gall), j’ai aussi placé des coéquipiers au Tour du Pays Basque et à la Flèche Wallonne”, dit-il à DirectVelo.

Bruno Armirail a toujours dans un coin de la tête les JO de Paris et il espère que Thomas Voeckler sera séduit par son sens du sacrifice et évidemment par ses qualités de rouleur, qui lui permettent de rêver aujourd’hui à une sélection sur les deux épreuves. Alors pour être à Paris, il veut “marquer des points” cette semaine en Romandie lors du contre-la-montre individuel de 15 kilomètres, prévu ce vendredi du côté d’Oron. “Le chrono est court mais il me plaît quand même. Je vais essayer de faire un Top 5”. L’épreuve WorldTour a débuté mardi par un prologue de 2200 mètres, avec beaucoup de virages. Il a terminé très loin (voir classement). “J’avais envie de bien faire même si je savais que c’était beaucoup trop court pour moi. Après les virages, c’était toujours des sprints et ce n’est pas du tout mon truc. Je n’ai pas vraiment raté de virages mais je n’ai pas pris de risque”.

INCERTAIN AU CHAMPIONNAT DE FRANCE

Après le Tour de Romandie, Bruno Armirail retrouvera l’effort solitaire le 5 juin sur le Dauphiné, avec au programme un chrono de 34 kilomètres. “J’espère pouvoir ensuite être présent au Championnat de France. Ma compagne est enceinte et c’est prévu pour ce moment-là”, sourit-il.

Alors que Decathlon AG2R La Mondiale est en pleine bourre, Bruno Armirail ne regrette pas son choix d’avoir quitté la Groupama-FDJ où il aurait pu rester au moins une année supplémentaire. “Je suis ravi. Je suis parti en très bons termes, mais ça m’a fait du bien de changer, de trouver une autre ambiance et un nouveau fonctionnement. J’ai également un nouveau programme d’entraînement et un nouvel entraîneur”. Il s’est vite habitué à tout ça. “Je ne suis pas chiant, donc ça va. J’ai vite trouvé mes marques. C’est bien de changer aussi, avoir un nouveau staff et une autre stratégie. Et tout se passe bien pour l’équipe alors il n’y a pas de pression pour les points”. Mais simplement l'envie de bien faire, notamment pour aller aux JO.

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