David Boucher : « Continuer encore au moins un an »

Crédit photo Pascal Vande Putte

Crédit photo Pascal Vande Putte

"J'espère que ce n'est pas la dernière", lâchait David Boucher, 26e ce mardi de la dernière course belge de l'année, le Grand Prix de Clôture Putte-Kapellen. Le coureur de Crelan-Vastgoedservice est toujours dans l'expectative concernant son futur. "Je n'ai toujours pas d'équipe pour 2017 mais je veux continuer au moins un an", affirme-t-il à Directvelo.

2016 A 70%

Descendu de deux échelons en 2016, passant du WorldTour avec la FDJ à Crelan-Vastgoedservice, le baroudeur belge désirait se relancer dans l'équipe de Kevin Hulsmans mais il n'estime pas avoir montré toutes ses possibilités. "Honnêtement, je n'ai jamais été en pleine forme. J'étais souvent à 70%. Je n'ai jamais été apte à réaliser ce que je voulais faire", reconnait-il.

Le bilan chiffré est constitué de deux victoires sur des épreuves régionales, une troisième place au Championnat de Belgique de contre-la-montre pour Elites-sans-Contrat, une huitième place sur le prologue du Tour de Belgique et de nombreuses journées passées à l'avant de la course. "Ce n'est pas mal mais je n'ai pas fait une année formidable. J'en attendais davantage", concède-t-il.

La cause de cette insatisfaction est sans doute à rechercher dans un hiver trop intensif. "J'étais assez revanchard après l'échec chez FDJ. J'ai sans doute trop insisté durant l'hiver. J'en ai payé les pots cassés pendant la saison."

FIN DE CARRIERE EN 2018 SAUF SI...

Le futur de David Boucher n'est donc pas encore déterminé mais le Français de naissance et Belge d'adoption ne peut pas imaginer que "ça s'arrête comme ça". Alors que l'équipe Crelan-Vastgoedservice et Verandas Willems envisagent une fusion (lire ici), le coureur de 36 ans n'a pas l'impression de faire partie de ce nouveau projet. "Personne ne nous tient au courant. Je ne suis pas le seul dans le cas, d'autres coureurs de l'équipe attendent une réponse", peste-t-il.

Si David Boucher envisage de rouler encore au moins une année, l'ancien pensionnaire de Landbouwkrediet est moins sûr de continuer l'aventure en 2018. "Cela dépendra de l'évolution de mon fils dans le vélo. J'ai promis que j'arrêterai en 2018. Vu qu'il progresse plus vite que prévu, je devrai peut-être m'interrompre plus tôt afin de l'accompagner dans tous ces déplacements", conclut-il.

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