Sébastien Grignard : « Même sur un parcours plat... »

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

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Sébastien Grignard attendait bien mieux de son rendez-vous avec l'horloge à Bergen. Sur les routes norvégiennes du Championnat du Monde Juniors contre-la-montre, le Belge n'a réalisé que le 21e temps, ce mardi en début d'après-midi. Une vraie déception pour celui qui avait décroché la médaille de bronze sur les Championnats d'Europe d'Herning (Danemark), il y a un mois et demi. "Dès les premiers mètres, j'ai vu que je n'étais pas bien en regardant mes Watts. Je le sentais aussi au niveau des jambes : je n'arrivais pas à tenir un rythme constant. Une fois dans la côte, j'ai complètement explosé. Je n'étais vraiment pas bien", regrette-t-il auprès de DirectVelo. "Le parcours n'était pas idéal pour moi mais franchement, même sur un parcours tout plat, je n'aurais pas fait un bon chrono. Je n'avais pas de puissance".

Comment expliquer cette contre-performance, alors que le coureur de 18 ans se disait en très bonne conditions tout l'été ? "Je ne pense pas que ce soit dû au stress. Ca ressemble plutôt à un jour sans. Pourtant, j'étais vraiment bien ces dernières semaines. Je n'ai pas su faire ce que je voulais. C'est une déception. J'espérais bien finir la saison ici".

« JE NE SAVAIS PAS COMMENT J'ALLAIS ARRIVER EN HAUT »

Dans le dur dès les premières minutes d'effort, le Wallon n'a jamais eu le temps d'espérer quoi que ce soit ce mardi. "J'étais déjà à bloc en bas de la côte et je ne savais pas comment j'allais arriver en haut. J'ai vite compris que je n'étais pas dedans et psychologiquement, quand tu te dis que tu ne vas pas faire le résultat espéré... Mais bon, il fallait quand même que je donne tout ce que j'avais jusqu'à la ligne d'arrivée".

Passé à côté de ce rendez-vous, Sébastien Grignard avait déjà connu pareille mésaventure par le passé, face à l'horloge. "J'avais déjà vécu ça l'année dernière sur un test national en Belgique. Cette année aussi, sur le Mémorial Igor Decraene, je n'étais pas bien... Quand c'est comme ça, on ne peut rien faire".

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