Les Stockman, les jumeaux du vélo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo.com

Crédit photo James Odvart - DirectVelo.com

Difficile de les distinguer l'un de l'autre : même silhouette, même allure sur le vélo, même évolution. Avant d'être Michiel et Abram, ils sont les frères Stockman. Inséparables sur le vélo et dans la vie (ils suivent les mêmes études), il est impossible de se mesurer à l'un sans être confronté à l'autre. Après dix ans d'athlétisme, les jumeaux de Tarteletto-Isorex troquent leur pointes contre une bicyclette chez les débutants deuxième année. Le début d'une trajectoire identique : deux ans chez les Juniors dans l'équipe Deerlijk-Gaverzicht, une première année Espoir dans cette même formation avant de rejoindre Atom 6-Tops Antiek et ensuite Tarteletto-Isorex.

Pour 2018, pas question de changer cette formule. Les duettistes ont prolongé chez les Jaunes et Bleus. "L'équipe nous fait confiance. Nous avons roulé pour les leaders mais nous avons également reçu notre chance de briller. Nous avons tous les deux passé un cap cette année", déclare Abram Stockman.

UNE NUANCE ENTRE LES DEUX

Michiel et Abram possèdent un profil similaire sur le vélo : des gars rapides capables de bien digérer les bosses. Toutefois, Abram ose davantage frotter tandis que Michiel est plus rapide en vitesse pure. "Le mélange des deux serait parfait. Toutefois, Abram grimpe mieux que moi", commente Michiel.

Les frères tirent un bilan positif de cette saison 2017. Pour Michiel, "ce fut mieux que prévu". Le coureur de 21 ans se réjouit surtout de sa progression sur les courses professionnelles tandis que l'année d'Abram avait mal commencé avec une toxoplasmose. "J'étais déjà heureux de terminer ma première course. Ensuite, j'ai obtenu des bons résultats notamment sur le Tour de Namur et de Liège."

DEVENIR PROS ENSEMBLE

Néanmoins, les jumeaux s'accordent sur le fait qu'il leur reste une marge d'amélioration pour 2018 en vue de réaliser le rêve ultime : devenir professionnels dans la même équipe simultanément. "Pour y arriver, nous devons remporter plus de courses. C'est dans ce domaine que le bât blesse. Le nombre de places chez les pros est limité, nous le savons. Si nous arrivons à progresser autant que nous l'avons fait en 2017, pourquoi pas y croire?", concluent les deux jeunes hommes. Mais la saison n'est pas finie pour eux puisqu'ils participeront au Tour d'Iran (2.1) à partir du 8 octobre.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Abram STOCKMAN
Portrait de Michiel STOCKMAN