Maxence Moncassin : « Le moment ou jamais »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Maxence Moncassin évoluera à l’échelon Continental l’an prochain, dans la formation Amore & Vita-Prodir (lire ici). Une belle opportunité pour un coureur qui était en plein doute depuis de nombreux mois. “Ca fait deux ans que je galère. Je me dis que la roue va tourner. J’ai essayé de trouver des solutions, en me faisant notamment entourer d’un préparateur mental”, explique-t-il auprès de DirectVelo. Avec cette aventure à l’étranger, le garçon espère bien prendre un nouveau départ. “Il faut profiter de cette chance qui m’est donnée. C’est le moment ou jamais pour réussir”.

Chez Amore & Vita-Prodir, l'athlète de 21 ans va retrouver de nombreux coureurs italiens. Une situation qu’il a déjà vécue l’été dernier, lorsqu’il s’est retrouvé stagiaire de l’équipe Wilier Triestina-Selle Italia. “J’ai eu une belle opportunité. J’ai vraiment pris du plaisir en découvrant une équipe italienne, ce que je ne connaissais pas du tout. Je me suis bien entendu avec les coureurs, j’ai beaucoup appris et j’en ai même profité pour voyager, notamment en Chine”. Au Tour du Lac Taihu, il a pu à trois reprises contribuer aux victoires d’étapes de Jakub Mareczko. “Ce stage m’a vraiment fait du bien moral”, admet-il après coup. “J’ai aussi pu profiter de l’expérience de Serge Parsani, qui a eu tous les plus grands Champions sous ses ordres. Et puis, l’italien est une langue qui me plaît, et une culture différente que j’apprécie également”.

« JE PENSAIS PARTIR POUR UNE GRANDE SAISON »

Si ce stage de fin d’année a fait beaucoup de bien à Maxence Moncassin, c’est d’abord et surtout parce qu’il avait vécu une première moitié de saison délicate sous les couleurs du GSC Blagnac Vélo Sport 31. Rarement en jambes, il a encore du mal aujourd’hui à expliquer cette méforme. “Ca reste un mystère. J’avais pourtant fait un bon hiver et j’avais gagné très vite sur le Trophée de l’Essor. A ce moment-là, je pensais partir pour une grande saison. J’avais préparé à fond le Tour de Normandie, qui était mon premier gros objectif de l’année, mais j’ai eu des pépins de santé et je n’ai jamais vraiment trouvé la forme après ça. C’était clairement une saison en dents de scie. J’espère que ça ne se reproduira pas”.

Car le Toulousain peut compter sur les doigts d’une main les épreuves dont il est satisfait : “la Ronde de l’Oise, le Grand Prix de Luneray… Et pas grand-chose d’autre”. Sur Paris-Roubaix Espoirs, son grand rendez-vous de l’année, il est passé à côté. “C’était ma deuxième expérience sur cette épreuve. Je n’avais pas du tout de forces et en plus, j’ai eu plusieurs problèmes mécaniques, puisque j’ai cassé ma roue puis mon dérailleur. Dans ces conditions, je me suis retrouvé derrière et comme je n’étais pas à 100%, je n’ai jamais pu revenir. Ensuite, dans la tête, c’était fini. J’ai eu envie de finir malgré tout”. Pour sa dernière année Espoir, Maxence Moncassin espère donc repartir du bon pied. La confiance des dirigeants d’Amore & Vita-Prodir pourrait fortement l’aider en ce sens.

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