Des tartines au secours de Christian Ricci

Crédit photo Pol Demeyere

Crédit photo Pol Demeyere

Le Tour de Liège de Christian Ricci n'aura duré qu'une étape lundi dernier. Rapidement lâché par le peloton, le Canadien n'a pas voulu monter dans la voiture-balai. Le Nord-Américain a tenu à rallier l'arrivée coûte que coûte et il a finalement passé la ligne une heure après le succès de Louis Pijourlet (Vendée U).  "J'ai tenté d'arriver dans les délais mais cela n'a pas marché", déplore-t-il pour DirectVelo.

Le problème, c'est que son équipe Asfra Racing Team avait déjà plié bagage et était déjà en route pour l'école dans laquelle les coureurs résidaient. Le coureur de 23 ans a finalement trouvé une aide bienveillante en la personne du chaperon au sein de l’équipe antidopage, Didier Bailoux. "Quelqu'un de charmant. J'ai pu suivre son scooter. Je me suis arrêté chez lui. Sa femme m'a préparé des tartines au fromage et du café".

DEUXIÈME SÉJOUR EN BELGIQUE

Malgré cette aventure hors du commun, le Canadien Christian Ricci garde un souvenir amer de cette journée. "C'est une des journées les plus dures que j'ai passées sur le vélo. J'ai subi une défaillance car j'ignorais qu'il y aurait déjà des côtes dans les 25 premiers kilomètres. C'est frustrant de quitter une belle course aussi vite."

Pourtant, la Belgique n'est pas une découverte pour le coureur de 23 ans. Pour la deuxième année consécutive, le sportif roule plusieurs mois au sein de la formation Asfra Racing Team. "J'aime bien courir ici. Lundi, je serai à la kermesse pro de Dentergem. Mercredi, il y a une course à Deinze et je participerai encore à l'un ou l'autre interclub. Je reste jusque fin septembre avant de me tourner vers la saison de cyclo-cross au Canada et aux Etats-Unis", conclut celui qui totalise plusieurs Top 20 sur des épreuves régionales en Belgique.

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